Deux conventions de partenariat en faveur de l'entrepreneuriat et du développement des compétences dans l'industrie ont été signées, lundi 8 février, entre la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc (CFCIM) et plusieurs opérateurs institutionnels et économiques, indique un communiqué de la CFCIM. La première convention a été signée entre la CFCIM, l'Anapec, le Centre Régional d'Investissement (CRI) de Casablanca-Settat et la Caisse Centrale de Garantie (CCG). Elle porte sur l'accompagnement des primo-entrepreneurs, indique la même source. Dans le détail, ce partenariat vise à mettre en place des dispositifs d'accompagnement post-création pour les primo-entrepreneurs, y compris les bénéficiaires du programme Intelaka et qui ont déjà bénéficié d'un accompagnement sur la phase pré-création par l'Anapec ainsi que par d'autres partenaires. En effet, "le risque de défaillance est particulièrement élevé durant les trois années suivant la création de l'entreprise, d'où l'importance de soutenir les jeunes porteurs de projets", souligne la CFCIM. L'objectif en est d'aider les primo-entrepreneurs de la région de Casablanca-Settat à développer leurs compétences entrepreneuriales, de leur apporter toutes les informations utiles (fiscalité, juridique, marchés cibles…) et de leur faciliter l'accès aux réseaux d'affaires en vue de leur permettre de décrocher leur première commande. Dans ce cadre, 15 entrepreneurs bénéficieront de différents programmes : Tutorat, networking, apprentissage entre pairs, etc. Ils auront également la possibilité d'être accompagnés par des experts, des mentors et éventuellement des business angels, détaille le communiqué. La deuxième convention a été conclue entre la CFCIM, l'Anapec, Lydec, Ingelec, Clemessy Maroc (filiale du groupe Eiffage) et l'Ecole Nationale Supérieure de l'Electricité et de la Mécanique (ENSEM). Elle porte sur un parcours de formation complémentaire pour l'amélioration de l'employabilité les techniciens spécialisés en électricité. Cette initiative vise à réduire le décalage entre les compétences des demandeurs d'emploi et les besoins concrets des industriels qui peinent à trouver certains profils qualifiés. Elle a donc pour ambition de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes tout en permettant aux entreprises de répondre à leurs besoins en compétences les plus critiques, explique la Chambre. Dans ce cadre, les partenaires ont ainsi convenu de travailler conjointement pour mettre en place un dispositif de formation à la carte en mode alternance, innovant et de courte durée. Dans sa phase pilote, le projet prévoit de recruter une première promotion de 25 techniciens. L'Anapec s'occupera du sourcing des candidats, de la présélection et de la mise en place des mécanismes de financement dans le cadre du programme TAEHIL. L'ENSEM et l'ESA de Casablanca s'occuperont de l'ingénierie pédagogique et de l'enseignement. Lydec, Ingelec et Clemessy Maroc mettront à disposition des candidats leurs infrastructures pédagogiques pour la réalisation des exercices pratiques et apporteront un partage d'expérience dans certains modules de formation. Des visites de sites seront également programmées, est-il précisé. Les signatures de ces deux conventions se sont déroulées au siège de la CFCIM en présence de Jean-Pascal Darriet, président de la CFCIM, Abdelmonnime El Madani, directeur général de l'Anapec, Hicham Zanati Serghini, directeur général de la CCG, Salmane Belayachi, directeur général du CRI Casablanca-Settat, Bouchra Nhaili, directrice des ressources humaines au sein de Lydec, Reda Sekkat, directeur général d'Ingelec, Talal Nourre, directeur général de Clemessy Maroc et Badreddine Benameur, directeur général de l'ENSEM. En marge de la cérémonie de signature, Jean-Pascal Darriet, président de la CFCIM, a déclaré que « la signature de ces deux conventions démontre l'engagement des différents partenaires pour le développement des compétences et l'entreprenariat, mais c'est avant tout la preuve que le développement de l'employabilité au Maroc à travers le salariat ou la création d'entreprise est une valeur commune à nos organisations. La CFCIM, au travers de sa commission emploi, formation et éducation, a su catalyser les volontés et besoins de chacun, mobiliser et fédérer les expertises des parties prenantes. Le tout avec pour seul objectif d'apporter des réponses pragmatiques à la réalité du terrain. Ce sont ces réponses que nous sommes venus formaliser aujourd'hui ». * Accompagnement des TPME: le CRI Casablanca-Settat lance le programme "Qimam"