Le budget alloué à l'investissement pour le département de la culture s'élève à 480 millions de dirhams (MDH) au titre de l'année 2021, a indiqué, vendredi à Rabat, le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous. Ledit budget est en hausse de 45,45% par rapport à celui de l'année 2020 qui se chiffrait à 330 MDH, a précisé M. Ferdaous, lors d'une présentation du budget de son ministère, au titre de l'année prochaine devant la commission de l'enseignement et des affaires culturelle et sociale à la Chambre des conseillers. M. Ferdaous, a noté également que le budget de fonctionnement du même département, s'élève à près de 450,72 MDH au titre de l'année 2021, contre 432,37 MDH en 2020, précisant que ledit budget est réparti sur les dépenses du personnel à hauteur de 272,36 MDH, alors que les dépenses en matériel et les dépenses diverses se sont chiffrées à 178,36 MDH. Il a, à cet égard souligné, que ce budget permettra la réalisation de projets culturels dans diverses villes du Royaume, notamment la création de centres culturels et de conservatoires de musique, la réhabilitation du patrimoine culturel, la mise en place d'un système d'information géographique (SIG) pour la gestion du patrimoine culturel national, ainsi que la conception d'un système d'information de contrôle d'accès et de collecte des recettes, au profit des institutions culturelles affiliées au ministère. S'agissant du département de la jeunesse et des sports, le ministre a souligné que le budget d'investissement relatif à celui-ci, se chiffre à 2,65 milliards de dirhams (MMDH) en 2021, en hausse de 5,99% par rapport à celui de l'année 2020 qui se chiffrait à 2,50 MMDH. Pour ce qui est du budget du fonctionnement du même département, M. Ferdaous a fait savoir que celui-ci s'élève à près de 923,38 MDH au titre de l'année 2021, contre 910,86 MDH en 2020, notant que les dépenses du personnel se chiffrent à 575,51 MDH en 2021, soit une hausse de 1,71% par rapport à 2020, alors que les dépenses en matériel et les dépenses diverses se chiffrent à 347,86 MDH en 2021, contre 345 MDH l'année d'avant. Il a, dans ce sens expliqué que le budget dédié à ce département, permettra notamment la réhabilitation des maisons des jeunes, l'élargissement du réseau des centres d'accueil et le développement de leurs services, le renforcement du réseau d'infrastructures sportives relatives au "sport de haut niveau", la poursuite des efforts consentis à même de renforcer la présence de la médecine du sport dans la pratique sportive et le soutien de la réalisation des chantiers de terrains de proximité, qui permettront d'augmenter le nombre de pratiquants, notamment en zone rurale. En ce qui concerne le département de la communication, M. Ferdaous a noté que le budget d'investissement qui se chiffre à 465,112 MDH en 2021, représente 0,33% du budget d'investissement global de l'Etat, soulignant qu'il est réparti sur les crédits de paiement à hauteur de 450,112 MDH alors que les crédits d'engagement sont chiffrés à 15 MDH. Le budget de fonctionnement du même département se chiffre à 1,57 MMDH en 2021, soit une part de 0,69% du budget de fonctionnement global de l'Etat, a-t-il fait observer, ajoutant que ledit budget est réparti sur les dépenses du personnel à hauteur de 85,04 MDH (5,4% du budget de fonctionnement) alors que les dépenses en matériel et les dépenses diverses se sont chiffrées à 1,48 MMDH (94,6% du budget de fonctionnement). Ainsi, une enveloppe de 51,82 MDH sera allouée à la gestion de l'administration, tandis que la presse nationale et les organismes professionnels opérant dans le secteur de la communication bénéficieront de subventions de 65,6 MDH et 46,6 MDH respectivement et un montant de 1,32 MMDH sera alloué aux fournitures de gestion pour les institutions de ce même département. Le ministre a, par ailleurs, passé en revue les différents projets réalisés au niveau des différents départements en 2020, liés notamment à la promotion du sport, la favorisation de la créativité culturelle et la facilitation des expressions culturelles et artistiques diversifiées et contemporaines, ainsi que l'amélioration de la communication institutionnelle et publique et l'ouverture aux différents médias.