"Ce que nous vivons" est l'intitulé d'un nouvel ouvrage collectif qui vient de paraître aux éditions "la croisée des chemins" et qui se veut une réflexion autour de la pandémie de la covid-19. Cet ouvrage de 396 pages de taille moyenne regroupe plus d'une trentaine de réflexions sous forme d'articles, de nouvelles ou de dessins autour de cet événement majeur qui marque l'année 2020. Une trentaine d'écrivains, journalistes et intellectuels de tous les horizons y ont contribué en vue d'apporter leur réflexion sur ce qui a été vécu par les populations du monde entier en général et du Maroc en particulier, et d'analyser, à partir de leur prisme, l'avenir post-covid et les impacts de cette crise sur la liberté, la démocratie ou l'humanité, lit-on dans la quatrième de couverture. Il comporte aussi quelques clichés inédits de la ville de Casablanca, pris pendant la période de confinement qui illustrent la mise en suspens de tout le Royaume. Le préfacier de cette œuvre, M. Fathallah Oualalou remet en perspective le rôle de la mondialisation, devenue toute fragile face au choc pandémique, ainsi que sa future réorganisation. "Le choc économique provoqué par la pandémie a révélé l'extrême vulnérabilité de la mondialisation, présentée jusque là comme triomphante", déplore M. Oualalou, notant que "si nous sommes encore loin de la sortie de crise, nous savons déjà que la mondialisation n'en sortira pas indemne". Pour l'éditeur, M. Abdelkader Retnani, ce livre vise à ce que tout citoyen touche du doigt toutes les dimensions de cette période de crise, ces moments de fierté nationale comme ceux de doute ou d'interrogation. C'est aussi cela d'être patriote, embrasser activement, que ce soit par la réflexion ou la critique, à son amélioration". "Nous avons estimé, croyant aux valeurs humaines, et partant du principe que le partage se révèle autant dans le bien que dans le mal, que la publication d'un livre-recueil de réflexions ou se mêlent raison(s) et émotion(s), est plus qu'un devoir mais plutôt un hommage simple et vrai aux victimes et à leurs familles, toutes nationalités et confessions confondues", ajoute-t-il. Libre parole a été donnée à 32 personnalités, notamment MM. Khalil Hachimi Idrissi, Jalil Bennani, Mohamed Berrada, et Mmes Leila Maziane et Bahaa Trabelsi, pour penser, chacune selon son prisme et ses sensibilités, la vie sous joug de cette pandémie ainsi que ses conséquences sociales, politiques, économiques, psychologiques ou culturelles, tant au niveau mondial que national.