C'est ce lundi 30 janvier que le retour du Maroc au sein de l'Union Africaine sera examiné, à l'occasion de l'ouverture du Sommet des Chefs d'Etats et de gouvernements de l'UA. C'est même l'un des principaux sujets à l'ordre du jour des discussions. A quelques heures de ce rendez-vous continental prévu à Addis Abeba, la réintégration attendue du Royaume est au centre des préoccupations. Pour les soutiens du Maroc, ce retour annoncé est important pour la cohésion de l'ensemble le continent. Pour Roger Nkodo Dang, président du parlement panafricain, cette adhésion apportera une valeur ajoutée à l'Afrique. Dans une déclaration à 2m.ma, recueillie dans la capitale Ethiopienne, le dirigeant de l'assemblée consultative de l' UA explique que cette réintégration permettra d'élargir la famille institutionnelle continentale et de mener des débats plus fructueux sur les questions d'intérêt commun. Pour le chef de la diplomatie malienne, le Maroc entretient des relations bien ancrées avec plusieurs pays africains. Son retour au sein de la famille institutionnelle continentale ne peut que contribuer à renforcer ces liens fraternels et d'amitié avec ces Etats, selon Abdoulaye Diop. Dans une interview accordée à 2m.ma, le haut responsable Malien estime que ce retour prévu au sein de l'instance cont2ribuera à renforcer la cohésion du continent et sa maturité. De nombreux pays amis et alliés du Maroc ont déjà soutenu le retour du Maroc au sein de l'organisation continentale qu'il a quittée en 1984. Une réintégration jugée « naturelle » et « légitime » de l'un des pays fondateurs de cette instance, et dont la présence sur la scène africaine sur les plans politique, économique, militaire, culturel et humanitaire n'a jamais été aussi marquée.