La Ligne de précaution et de liquidité (LPL), tirée le 8 avril par le Maroc auprès du Fonds Monétaire International (FMI), n'est pas un prêt ou une ligne de crédit qui sera intégrée dans l'encours de la dette, explique Mehdi Boukhari, chef de la rédaction économique à 2M. Lors de son intervention sur le plateau d'Infosoir, M. Boukhari a précisé que la LPL est un instrument conçu par le FMI qui permet de répondre, de manière souple, aux besoins en liquidité d'un pays aux fondements économiques solides, mais qui fait face à de sérieux chocs externes. C'est le cas aujourd'hui pour le Maroc comme pour d'autres pays touchés par la pandémie de nouveau coronavirus. "C'est une assurance de plus, une réserve supplémentaire qui permetttra au Royaume de financer, exclusivement, sa balance de paiements, et de maintenir à niveau ses réserves de devises", a-t-il fait valoir. Ces reserves internationales se chiffrent, au 27 mars dernier, à 248,9 milliards de dirhams, et sont mises sous pression à cause des chutes de recettes des secteurs exportateurs. Plus d'explications dans cet extrait. * Bank Al-Maghrib : Le Maroc tire 3 milliards de dollars de la Ligne de précaution et de liquidité du FMI