En 2017, les automobilistes marocains sont appelés à faire preuve d'un maximum de vigilance. De nouvelles sanctions aux infractions du Code de la route sont entrées en vigueur dès le 1er Janvier 2017. Selon un communiqué du ministère de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, cette réforme intervient dans le cadre de l'opération de contrôle et de répression des infractions contenues dans la loi 116-14 modifiant et complétant la loi 52-05 relative au Code de la route. Il s'agit de deux infractions de premier degré (amende de 700 dirhams) relatives à la non-conformité des plaques d'immatriculation des véhicules aux normes juridiques et à la non-soumission à l'examen médical obligatoire, et d'une infraction de troisième degré (amende de 300 dirhams avec retrait du permis de conduire) relative au non renouvellement du permis de conduire établi sur support papier. Autre sanction intégrée dans le nouveau code, le contrôle de mise en place de plaques d'immatriculation des cyclomoteurs (grosses et petites cylindrées), outre celui du certificat d'immatriculation, conformément aux dispositions de ladite loi. Et de rappeler que des modifications notoires ont été apportés au Code de la route depuis quelques mois. Ainsi, on trouve l'obligation d'ordonner une contre-visite médicale par le procureur du Roi contre toute victime d'un accident de la circulation présentant un certificat médical de plus de trente jours d'incapacité temporaire de travail, afin de lutter contre les certificats de complaisance et faire face aux individus qui utilisent les accidents de la circulation comme source d'enrichissement. Cette nouvelle réforme est également venue sanctionner encore plus sévèrement l'alcool au volant. Le refus du conducteur de se soumettre aux tests d'alcoolémie a été ajouté à la liste des délits, tandis que les infractions relatives à la circulation en sens interdit et au dépassement délictueux ont été ajoutées à la liste des circonstances aggravantes en cas d'accident. Des nouvelles dispositions en mesure d'améliorer les indicateurs de la sécurité routière au Maroc, conclut le ministère.