L'application de messagerie instantanée WhatsApp a annoncé, mardi 7 avril, qu'elle allait limiter davantage le nombre de transmission de messages sur ses plateformes dans le but de lutter contre la propagation des fake news et de la désinformation en pleine pandémie de coronavirus, a indiqué WhatsApp sur son blog en ligne. "Des milliards de personnes ne peuvent plus voir leurs amis et leurs familles en chair et en os à cause du COVID-19. Ces personnes comptent donc plus que jamais sur WhatsApp pour communiquer. En cette période de crise, les gens conversent avec les médecins, les enseignants et leurs proches isolés grâce à WhatsApp. C'est pour cela que vos messages et appels sont chiffrés de bout en bout par défaut. L'application est ainsi sécurisée et vos conversations restent personnelles", ont d'abord indiqué les développeurs de l'application. WhatsApp, qui fait partie du groupe Facebook, étend ainsi les mesures mondiales qu'elle avait mises en place l'année dernière, ce qui a limité le nombre de fois où les utilisateurs pouvaient transmettre des messages fréquemment partagés à cinq conversations à la fois. L'application réduit désormais le nombre de conversations auxquelles les utilisateurs peuvent partager du contenu fréquemment transféré à une seule à la fois. "Nous savons que de nombreux utilisateurs transmettent des informations utiles, ainsi que des vidéos amusantes, des mèmes et des réflexions ou des prières qu'ils trouvent importants", "Ces dernières semaines, les gens ont également utilisé WhatsApp pour organiser des moments publics en soutien aux agents de santé de première ligne". "Cependant, nous avons constaté une augmentation significative du volume de transfert qui, selon les utilisateurs, peut sembler débordant et peut contribuer à la propagation de la désinformation. Nous pensons qu'il est important de ralentir la diffusion de ces messages pour que WhatsApp reste un lieu de conversation personnelle", a indiqué la société basée en Californie. En effet, cette mesure intervient après que de fausses théories du complot reliant les réseaux mobiles 5G au COVID-19 aient incité les gens à incendier des mâts de téléphonie cellulaire au Royaume-Uni. Facebook a déclaré, lundi 6 avril à la chaîne américaine CNBC, qu'il avait commencé à supprimer du contenu encourageant les attaques contre les tours cellulaires et les mâts 5G. Ces attaques ont amené le gouvernement britannique à exhorter les plateformes de médias sociaux à prendre des mesures pour lutter contre la propagation de ces fausses informations.