Le tribunal d'Ain Sbaâ à Casablanca a condamné le journaliste Omar Radi à quatre mois de prison avec suris et une amende de 500 Dirhams. Sa défense a déjà déposé un recours en appel contre le jugement. Le verdict dans mon affaire est tombé : j'ai été condamné à 4 mois de prison avec sursis et une amende de 500dh. Un recours en appel a déjà été déposé par ma défense. — Omar Radi (@OmarRADI) March 17, 2020 En décembre 2019, le tribunal de première instance d'Aïn Sebaâ de Casablanca avait décidé de poursuivre le journaliste Omar Radi pour "outrage à magistrat". Omar Radi sera jugé en vertu de l'article 263 du Code pénal qui précise: "Est puni de l'emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende de 250 à 5 000 dirhams, quiconque, dans l'intention de porter atteinte à leur honneur, leur délicatesse ou au respect dû à leur autorité, outrage dans l'exercice de leurs fonctions ou à l'occasion de cet exercice, un magistrat, un fonctionnaire public, un commandant ou agent de la force publique, soit par paroles, gestes, menaces, envoi ou remise d'objet quelconque, soit par écrit ou dessin non rendus publics. Lorsque l'outrage envers un ou plusieurs magistrats ou assesseurs-jurés est commis à l'audience d'une cour ou d'un tribunal, l'emprisonnement est d'un à deux ans." Omar Radi a été poursuivi pour un tweet publié il y a 8 mois, le 6 avril dernier plus exactement, dans lequel il fustige les jugements prononcés par un juge dans le procès du Hirak.