La Bourse de Casablanca continue ses rencontres avec la presse. Ces rencontres sinscrivent dans le cadre de la vulgarisation de linformation financière chez une profession considérée comme jouant le rôle dintermédiare sur la scène financière nationale. La dernière rencontre avec la presse a eu trait aux indices de la Bourse de Casablanca. Cette séance a été animée par Touda Lotfi, responsable service communication, Sanâ Jamaï, responsable cellule épargnants et Hassan Fassi Fihri, responsable cellule statistique. Le but de cette rencontre était de répondre à un besoin formulé quest limportance des deux baromètres de la place. Limportance des indices se reflète aussi bien dans leur aspect statique (comparaison entre les différentes places) que dans leur aspect dynamique, à savoir lévolution des cours et, partant, du mouvement densemble du marché. En effet, il est à noter que depuis le 1er décembre 2004, la Bourse de Casablanca adopte une nouvelle méthodologie de calcul de ses différents indices basée sur le principe du flottant. Ce mode de calcul est aujourdhui retenu par les principales bourses internationales et vise à apporter une plus grande cohérence entre la réalité boursière des sociétés cotées et la traduction de cette réalité dans les indices. Ce changement consiste en une pondération des valeurs dans lindice qui doit aboutir à une meilleure adéquation entre le poids du titre dans lindice et son poids réel dans le marché. Pour une entreprise donnée, le flottant est le nombre de titres en circulation. Il correspond à la proportion des titres détenus par les actionnaires dont lobjectif nest pas de contrôler lentreprise, mais de gérer un portefeuille dactions de façon à obtenir la meilleure rentabilité. Un flottant élevé favorise une bonne liquidité sur le marché secondaire. Certaines notions décortiquées Par ailleurs, les responsables ont tardé également sur la définition de certaines notions, telles que la capitalisation boursière qui se définit comme étant le nombre de titres composant le capital social multiplié par le cours. Elle permet de comparer une place par rapport à une autre. Elle donne aussi une idée sur la représentativité dun secteur donné. Lautre fait important à noter est que la pondération maximum dune société dans le Masi et dans le Madex est plafonnée à 20% de la capitalisation flottante de lindice. Le but de cette mesure est déviter la surpondération dune valeur et dassurer une bonne représentativité de léchantillon. Des révisions exceptionnelles des facteurs de plafonnement peuvent avoir lieu pour les valeurs dont la pondération dans lindice viendrait à être modifiée significativement suite à des opérations exceptionnelles. Lajustement des indices est aussi un point sur lequel sest penché Hassan Fassi Fihri. Cet ajustement consiste à assurer la continuité de lindice, refléter uniquement lévolution du marché et compenser les mouvements de capitalisation qui ne sont pas directement liés à la confrontation de loffre et de la demande. Cette initiative de la part de la BVC est très louable et ne peut être que bénéfique pour un corps de métier comme celui de la presse.