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Risque de tensions inflationnistes
Publié dans Finances news le 05 - 05 - 2005

La hausse des prix amorcée depuis peu s'est accélérée et tout porte à croire que ce rythme pourrait se poursuivre tout au long de l'année. Dans ce contexte, la confiance des ménages ne peut que vaciller, d’autant plus que ces agents économiques trouvent toutes les peines du monde à joindre les deux bouts.
Dans un contexte économique marqué par la nouvelle flambée des prix du pétrole et des matières premières, les tensions inflationnistes restent quelque peu maîtrisées.
Après la faible inflation des années 2002 et 2003, la hausse des prix amorcée depuis peu s'est accélérée et tout porte à croire que ce rythme pourrait se poursuivre tout au long de l'année.
Il est vrai qu’il ne s’agit toujours pas, du moins à l’heure actuelle, d’une inflation galopante. Mais toujours est-il que les prix commencent par afficher des allures assez vives. Une inflation version «light» si l’on en croit la récente évolution de l’ndice du coût de la vie (ICV), puisque, au terme de mars dernier, cet indicateur a enregistré une hausse mensuelle de 0,2%, attribuable exclusivement à l’indice des produits alimentaires qui a augmenté de 0,5%, celui des produits non alimentaires étant demeuré stable.
En fait, il s’agit d’une tendance qui s’est opérée depuis le début de l’année car, à l’issue des trois premiers mois de l’année 2005, l’ICV s’est accru de 1,3% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette hausse, qui demeure toutefois inférieure à celle de 2% observée un an auparavant, a résulté de la progression de 1,3% de l’indice des
produits alimentaires et de 1,2% de celui des produits non alimentaires.
En janvier 2005, l’indice du coût de la vie a grimpé de 0,2% par rapport au mois précédent. Cette évolution est due essentiellement à l’indice des produits alimentaires qui a augmenté de 0,4%, consécutivement à la progression des prix des produits frais, notamment les légumes (+3,6%) et les fruits (+4,4%), ainsi que des corps gras (+ 2,4%).
Quant à l’indice des prix des produits non alimentaires, il a enregistré un accroissement mensuel de 0,1%, les rubriques «habillement» et «habitation» ayant marqué une hausse de 0,2% et celle des «autres biens et services» une diminution de 0,1%.
Comparativement au même mois de l’année précédente, l’indice du coût de la vie a crû en janvier 2005 de 1,3% au lieu de 1,9% un an auparavant.
Cette décélération a concerné aussi bien l’indice des produits alimentaires que celui des produits non alimentaires, qui ont progressé cette année à un rythme uniforme de 1,3%, au lieu d’un taux respectivement de 2,4% et 1,5%.
Un nouveau cycle de hausse ?
Cette évolution, qui tranche nettement avec les tendances relevées au cours des trois dernières années, semble inaugurer un nouveau cycle de hausse des prix. Le risque d'un accroissement des pressions inflationnistes est de plus en plus réel. Reste que ces pressions inflationnistes pourraient s'installer en même temps que le ramollissement de la croissance. Les plus pessimistes évoquent déjà la stagflation, mot affreux né de la soudure de stagnation et d'inflation. Et puis, on le sait, une augmentation de prix, aussi minime soit elle, peut avoir un effet de boule-de-neige.
Certes, contrairement aux chefs d'entreprise, la morosité des ménages n'entraîne pas forcément de conséquences sur l'économie.
Mais, dans un climat déprimé, et évoluant à un rythme assez régulier mais inférieur à celui des années précédentes en raison de l'absence d'actions de nature à influencer sensiblement sur la masse salariale aussi bien du secteur public que privé, et avec des salaires au régime sec, le pouvoir d'achat des ménages est très en deçà du coût de la vie. La principale cause de cette évidence, vécue tous les jours par la majorité de la population, peut se résumer de la manière suivante : l'évolution de la grille salariale est toujours insignifiante comparée au taux d'inflation toujours sur une pente ascendante.
Parmi les causes de l'inquiétude des ménages, se lit clairement le regain d'inflation, alors que les perspectives sur l'évolution future du chômage ne s'améliorent guère. Au demeurant, la confiance des ménages ne peut que vaciller, d’autant plus que ces agents économiques trouvent toutes les peines du monde à joindre les deux bouts. Leur moral n'est pas au plus haut, car se loger, s'habiller, se soigner et se nourrir reste un luxe. Accusant un ralentissement de son rythme de progression, la consommation des ménages s’en trouve ainsi groggy.


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