* La communauté des caricaturistes arabes célèbre cette année le 23ème anniversaire de l'assassinat de l'artiste palestinien Naji Al Ali à Londres en 1987. * C'est un 29 août 1987 que Naji Al Ali fut tué d'une balle dans la tête à Londres alors qu'il s'apprêtait à se rendre à son travail. Depuis cette date, cet artiste hors pair est resté le seul caricaturiste à avoir été assassiné pour ses dessins. Celui qui s'est identifié à «Handhala», le témoin de ses uvres, a laissé un legs qui est resté unique dans l'histoire artistique arabe et c'est un 29 août que Naji Al Ali fut tué d'une balle dans la tête à Londres alors qu'il s'apprêtait à se rendre à son travail. Depuis cette date, cet artiste hors pair est resté le seul caricaturiste à avoir été assassiné pour ses dessins qui mettaient dos-à-dos tous les Etats belligérants du «conflit» au Proche Orient. La plupart de ses dessins étaient consacrés aux problèmes que rencontrait la lutte du peuple palestinien pour l'indépendance. Cependant, ses critiques les plus acerbes étaient portées contre la position exprimée par certains pays arabes à l'époque. Ceci lui a valu des inimitiés un peu partout et qui ont empêché d'élucider jusqu'à maintenant les circonstances exactes de son assassinat. D'un autre point de vue, Naji Al Ali a vécu les moments de sa carrière artistique les plus intenses au Liban alors qu'il travaillait pour un quotidien de la place. Avant d'être expulsé en 1985. «Handhala», son témoin énigmatique, est apparu pour la première fois en 1969 dans les colonnes du journal koweitien «Assiyassa». Cet enfant âgé de 10 ans, tel que l'avait décrit Naji Al Ali, représentait plutôt un symbole moteur de toute la lutte palestinienne : l'enfant palestinien et sa fameuse «Intifada» entamée en 1987. A cette date, Naji Al Ali avait produit des caricatures où «Handhala» ne se contentait plus de mettre ses mains derrière le dos mais avait lui aussi jeté des pierres à l'occupant. Découvert par Ghassan Kanafani, un romancier palestinien lui aussi assassiné, Naji Al Ali a souvent incarné une génération d'artistes palestiniens qui ont exprimé leur refus de la démoralisation de la lutte du peuple palestinien et du déni de son droit au retour sur les terres