* Sting, Tamer Hosni, Barry, Said Mouskir, Padiex S.P Musica, Enkhjargal, Imane Baqi, Enzo Enzo, Basculscopie ont bouclé le festival en beauté ! La 9ème édition du Festival de Mawazine, Rythmes du Monde s'est terminée en apothéose. Une clôture avec un record d'affluence sur toutes les scènes et même dans les environs des sites. Rbatis, mais aussi festivaliers venant de différentes villes du Royaume ont eu droit à des concerts de très bonne qualité. D'abord celui d'un Sting, majestueux, sublime, théâtral Les qualificatifs manquent pour décrire la prestation de la star anglaise à l'OLM Souissi. Accompagné par l'orchestre symphonique royal marocain, Sting a subjugué une assistance venue nombreuse des quatre coins du Maroc, applaudir leur idole. Des fans de tous âges, tout le monde y trouvait son compte, de «Roxanne », en passant par «Fragile», au plus récentes «Every breath you take», le public scandaient les tubes un par un et en redemandait toujours plus. Autre scène, autre ambiance. Nahda, c'est là que se sont réunis 100.000 fans de Tamer Hosni. 70.000 sur le site et quelques 30.000 dans les environs. La star égyptienne a déchaîné les passions seulement par sa présence. Des centaines de groupies ont passé la journée à Nahda attendant l'heure de retrouver leur idole. Du côté de Yacoub El Mansour, deux stars marocaines ont enchanté les milliers de spectateurs. D'abord Barry qui, avec son style à part, a enflammé la scène. Avec sa musique, fusion entre plusieurs tonalités, ses chansons inspirées du quotidien de la jeunesse marocaine, Barry attire toujours autant de fans. Sa prestation a été suivie par celle de Said Mouskir, au top de sa forme. Le jeune artiste d'origine berbère est incontestablement une des valeurs les plus sûres sur scène de la new wave. Au Bouregreg, les mordus de rythmes africains avaient rendez-vous avec Padiex S.P Musica. Ce groupe de jeunes Congolais de Pointe-Noire «Surprise Possible Musica» (SP Musica) qui fait bouger toute l'Afrique, ont fait un tabac sur scène. Le charme a encore une fois opéré au Chellah, la beauté du site y était pour beaucoup mais également les voix entraînantes du groupe Enkhjargal. Les mongols ont enchanté un public de mélomanes tant par leur musique que par leurs costumes éblouissants. Plus de 300 personnes ont assisté à ce concert de clôture en se dandinant et en battant la mesure avec les trois musiciens qui ponctuaient leur prestation d'anecdotes sur le mode de vie en Mongolie. A la Villa des Arts, le répertoire classique arabe était encore à l'honneur. La syrienne Imane Baqi a envoûté le public de sa voix sensuelle et son timbre oriental. Du côté du Théâtre Mohammed V, c'est Enzo Enzo qui a animé une soirée mémorable. Avec ses chansons qui ressemblent à son sourire, généreuses, intimes, réalistes, poétiques et vibrantes, elle a émerveillé des centaines de puristes venus l'applaudir. A Bab El Had, la Basculscopie a ébahi les promeneurs. La grande structure qui tourne sur elle-même utilisant les lois de la rotation a encore une fois fait son effet. Plus tard dans la soirée et pour clore en beauté cette 9ème édition, les festivaliers ont eu le plaisir d'assister à des feux d'artifice, l'un à l'OLM Souissi et l'autre à Nahda.