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Délocalisation : Les économies d’origines pénalisées ?
Publié dans Finances news le 19 - 03 - 2010

* Si le Maroc tire profit de son accueil des entreprises délocalisées, les économies d’origines n’en sont pas également bénéficiaires.
* L’emploi est le premier touché par les méfaits de la délocalisation.
Lors des récentes journées d’études organisées par le Centre d’Etudes Sociales, Economiques et Managériales (CESEM), créé par Cesem, la délocalisation et ses implications économiques a retenu l’attention de l’ensemble des participants. Et pour cause, le Maroc est devenu ces dernières années une destination de choix pour les délocaliseurs. Il est bien admis que cet engouement s’explique essentiellement par les moult avantages qu’accorde le gouvernement aux grands projets délocalisés, à l’instar de l’usine de Renault à Tanger. Olivier Bouga-Bouga, maitre de conférence à l’université de Poitiers, a rappelé d’emblée que les entreprises recourant à la délocalisation sont à la recherche du bénéfice maximum. Elles recherchent donc un coût salarial minimum ; celui-ci ne constitue cependant pas l’unique facteur de délocalisation. En effet, les potentialités de croissance des entreprises et la présence sur les marchés étrangers sont d’autres raisons principales de la délocalisation vers l’étranger.
Mais puisque l’arrivée d’une entreprise internationale, ou son départ, ne passe pas sans reverser son impact sur la structure économique, il est indispensable de mesurer les effets de ces flux sur le microcosme économique. Même si l’on regrette de ne pas disposer, à ce jour, d’étude analysant concrètement ce processus. «La transnalisation des entreprises, dont la délocalisation et la relocalisation sont des manifestations, pose problème depuis l’entrée en crise économique industrialisée dans les années 70», annonce Jean-Pierre Chanteau, économiste et universitaire français, avant de rappeler que «la délocalisation apporte une décomposition internationale croissante des processus productifs».
L’impact des délocalisations sur le marché du travail est ainsi devenu l’un des thèmes majeurs qui préoccupent les décideurs politiques et l’opinion publique des pays développés. Ce phénomène, qui n'est pas vraiment nouveau, suscite des inquiétudes parce que, désormais, il ne concerne plus uniquement les secteurs traditionnels de l’industrie manufacturière et les emplois peu qualifiés, mais également les secteurs technologiquement plus avancés et les services, notamment ceux destinés aux entreprises. Plus récemment, les emplois plus qualifiés ont également été touchés par les délocalisations. «La délocalisation est souvent vécue comme une injustice des salariés de ces entreprises», ajoute J-P. Chanteau, qui rappelle que les plans de retraite anticipée ou les programmes de reconversion des salariés pourraient en être des solutions.
Cependant, selon J-P Chanteau, l’impact de la délocalisation sur les ménages dépend de trois cas de figure. Le premier est un scénario dit «rose, où la délocalisation aura comme effet à court terme la baisse des revenus, de l’emploi et, plus globalement, de la production. Mais à moyen terme elle provoquera une hausse du pouvoir d’achat en raison de la baisse des coûts de production des entreprises délocalisées et, partant, enclenchera une baisse des prix. Mais cette théorie ne peut être aussi «rose» si cette augmentation du pouvoir d’achat s’accompagnait d’une hausse des importations et non de consommation locale. Et c’est là le deuxième scénario de notre économiste. Dans ce cas de figure, le seul avantage que tirerait une économie de délocalisation ce sont les bénéfices rapatriés. Une situation qui peut se transformer en un scénario «noir» si la délocalisation provoque une baisse de l’attractivité de l’économie où beaucoup d’entreprises se délocalisent et, de ce fait, implique une baisse généralisée des IDE. Ce troisième scénario prévoit également une chute de la productivité à plus grande échelle.


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