Le dernier rapport de l'organisation onusienne pour l'année 2009 a classé le Maroc au 130ème rang perdant ainsi 4 places. Ce classement ne semble pas pour autant plaire au Haut Commissaire au Plan qui n'est pas convaincu de la pertinence de cet indicateur sur lequel se base le PNUD pour le classement des pays. Pour A. Lahlimi, ce classement ne reflète pas les efforts déployés par le Maroc ces dernières années dans plusieurs domaines, notamment après le lancement de l'INDH et l'adoption du nouveau code de la famille. Mais Lahlimi ne reste pas les bras croisés et décide de passer à l'action. Une journée de réflexion a été ainsi organisée pour débattre sur le développement humain et sur sa mesure. La commission Stiglitz-Sen-Fitoussi constitue aussi une des sources de remise en cause et de critique analytique de l'INDH. La mobilisation internationale, pour donner suite aux recommandations de cette commission, est encourageante mais elle doit prendre en compte les besoins de tous les pays concernés, en particulier les pays en développement. Dans ce cadre, ayant tous les atouts, le Maroc a été invité à rejoindre l'OCDE (le Centre de Développement) pour contribuer à la réflexion sur la conceptualisation d'outils nouveaux pour mesurer le progrès des sociétés. Le Haut Commissariat au Plan doit comprendre que si jamais il y a un recul, ce n'est pas une fatalité en soi. Il ne faut surtout pas se voiler la face et si c'est nécessaire, il faut surtout mettre les moyens adéquats.