* De nombreux chantiers structurants déclinés au niveau des filiales. * Pour certains secteurs, le contexte de crise ne favorise pas le déploiement des stratégies arrêtées. LONA poursuit le déploiement de sa politique de développement stratégique. Cest, en substance ce que lon peut retenir des propos de Mouatassim Belghazi, PDG de la holding, lors de la présentation des résultats semestriels. Ainsi, depuis son arrivée à la tête du Groupe, Belghazi sest évertué à lancer plusieurs chantiers structurants déclinés au niveau des filiales. Lon se rappelle que lors de la présentation des résultats annuels au titre de lexercice 2008, ce dernier avait fait état dun travail de fond mené pour définir le portefeuille optimal à moyen et long termes de lONA, à travers notamment une analyse prospective de léconomie nationale. Démarche qui a abouti à lidentification dun portefeuille optimal composé dun premier ensemble de 3 secteurs à fort potentiel de croissance (les pôles Finances, BTP et Distribution), auquel sarriment parfaitement le pôle Agroalimentaire ainsi que les relais de croissance comme limmobilier, les télécoms et lénergie. La crise sinvite La persistance et la profondeur de la crise ont quelque peu contrarié le déploiement de la stratégie du Groupe ONA. «Mais leffort de réflexion stratégique continue au niveau des filiales, en attendant, pour certains secteurs notamment, de meilleures opportunités de mise en uvre en terme de timing», confie Belghazi. En cela, la stratégie dONAPAR a été revue afin de la positionner en tant quopérateur de référence du secteur immobilier. Il en est de même pour lautomobile où une stratégie globale a été déclinée, avec une vision unifiée à lhorizon 2015. Sagissant des mines, un portefeuille optimal a été défini pour Managem. Sans pour autant mettre en veilleuse ses autres activités, la filiale minière de lONA se focalisera davantage sur les métaux précieux, le cobalt et le cuivre. «Lobjectif étant darriver rapidement à un chiffre daffaires de 500 millions de dollars US», précise Hassan Ouriagli, Directeur général délégué du Groupe ONA. Tout autant, sur le plan des ressources humaines, il a été décidé daméliorer davantage la politique de gestion des cadres (2.000 en tout), à travers, entre autres, une meilleure récompense de la performance. Lensemble de ces chantiers permettent au groupe daborder sereinement lavenir. Belghazi ne dit dailleurs pas autre chose. «nous avons, annonce-t-il, une vision claire et une stratégie sectorielle forte qui nous permettent denvisager lavenir avec beaucoup de confiance». Une confiance dautant plus justifiée que le Groupe espère des résultats pour le second semestre en ligne avec le premier avec, en toile de fond, la poursuite des efforts damélioration de la productivité dans ses métiers historiques (mines, agroalimentaire), la progression soutenue attendue des activités de croissance autofinancées (services financiers et distribution), mais également les investissements qui vont être consentis dans les relais de croissance. Déjà, différents chantiers ont été initiés durant les trois premiers mois de ce second semestre, avec notamment le lancement par Attijariwafa bank du programme «Sans limite» pour le compte des MRE, la mise en service par Cosumar dune station de production dénergie propre et des projets de modernisation et dextension de la raffinerie, ainsi que louverture des magasins Marjane Nador et Tanger II, respectivement en août et septembre 2009.