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Entretien : «2008, l’année de référence pour le CIH»
Publié dans Finances news le 02 - 04 - 2009

* Après une douloureuse période d’assainissement, le CIH sort enfin la tête de l’eau.
* L’établissement bancaire termine l’exercice 2008 sur de bonnes performances et, surtout, se conforme désormais entièrement aux exigences réglementaires de Bank Al-Maghrib.
* Un nouveau business plan pourrait être adopté d’ici la fin du premier semestre courant.
* Khalid Alioua, président du Directoire du CIH, a accueilli l’équipe de Finances News Hebdo dans ses locaux pour décrypter les résultats de l’année 2008. Une année qu’il qualifie «d’année de référence pour le CIH».
w Finances News Hebdo : Quelle lecture faites-vous des résultats réalisés par le CIH au titre de l’exercice 2008 ?
Khalid Alioua : Pour nous, ces résultats revêtent une signification majeure parce que 2008 sera l’année de référence. Jusqu’à présent, nous étions plus ou moins dans des années d’exception. Nous étions dans l’exception par rapport aux règles prudentielles, puisque le CIH bénéficiait de dérogations de la Banque centrale, en ce qui concerne par exemple la constitution de la réserve monétaire. Donc, 2008 est la seule année où nous nous conformons totalement à la réglementation bancaire, après avoir bénéficié d’un traitement particulier puisque la banque était en difficulté.
Le résultat obtenu (404 MDH), il faut aussi le situer dans le dynamisme. Il reste, par ailleurs, incomparable avec le résultat obtenu en 2007, lequel doit être corrigé des éléments exceptionnels. Cette correction faite, le CIH réalise en 2008 une augmentation de 4 % du résultat net par rapport à 2007. Si vous comparez les chiffres absolus, vous ne pourrez évidemment pas distinguer cette progression. Ces éléments exceptionnels découlaient de l’utilisation des reports déficitaires et de reprises de provisions assez importantes dues à des transactions sur des sorties de créances en souffrance substantielles. Je peux citer, à titre d’exemple, le Palais des congrès de Marrakech.
Donc, pour nous, 2008 consacre le retour historique, structurel et définitif du CIH aux résultats positifs. Ce qui me permet de le soutenir, c’est que lorsque l’on prend le résultat brut d’exploitation, on constate qu’il a enregistré une progression de plus de 40% à 920 MDH en 2008.
w F. N. H. : Néanmoins, on constate que le PNB a diminué…
w K. A. : Il faut aussi appliquer au PNB la même lecture, en ce sens qu’il faut le retraiter pour avoir une idée plus claire sur l’évolution réalisée. Une fois corrigé, le PNB, comparativement à 2007, a augmenté de
+ 4 %, alors que dans l’absolu, et avec une lecture linéaire des chiffres, il baisse de 4 %.
La justification de cette augmentation est peut-être à voir du côté de l’encours de crédit. Ce dernier est passé de 18 milliards de DH en 2007 à 21,3 milliards en 2008. Cela, sans tenir compte du fait que nous avons procédé à une opération de titrisation de 1,5 milliard de DH. Si l’on réintégrait ce montant dans l’encours, nous serions à 22,8 milliards de DH, soit une augmentation beaucoup plus importante que ce que nous avons aujourd’hui.
L’activité d’une banque se juge aussi au niveau de ses autres formes d’intervention, notamment la collecte des dépôts qui est passée, au CIH, de 13 à 17 Mds de DH entre 2007 et 2008. Et comme vous le savez, ce n’est qu’à partir des deux à trois dernières années que le CIH s’est doté des moyens en vue de revenir au marché. Aujourd’hui, on constate que nous sommes aussi dans la collecte des dépôts malgré notre identité de banque «monométier» travaillant uniquement dans l’immobilier.
Par ailleurs, si nos charges ont augmenté, c’est parce que nous sommes aussi en plein plan de développement. Du coup, nous avons des investissements d’exploitation qui ont augmenté de manière assez conséquente, passant de 112 MDH en 2007 à 177 MDH en 2008, dus particulièrement à l’extension du réseau, mais également à la mise à niveau des outils et process internes de fonctionnement du CIH. Notre objectif est d’étendre notre réseau de distribution en multipliant pratiquement par deux le nombre d’agences entre 2006 et 2010. Nous avons ouvert, à ce titre, une trentaine d’agences en 2008. Le retour sur investissement en terme d’ouverture d’agence se calcule sur 3 à 5 ans selon le milieu d’implantation.
Tous ces facteurs précités doivent aussi être analysés par rapport à l’effort d’assainissement. Le CIH était connu pour être la banque qui comptait un portefeuille malade très important. Il faut donc analyser l’évolution de ce chantier tout en montrant que cette année, en particulier, nous avons joué à la prudence absolue et notre niveau de provisionnement a encore augmenté. Nous sommes passés, dans ce sens, de 303 millions de DH, en 2007, à 454 millions de DH en 2008. Ainsi, si vous analysez notre cash flow, vous vous rendrez compte que le résultat reste assez conséquent.
Ceci montre en particulier que nous avons procédé à un assainissement progressif de tout le portefeuille malade. Et pour vous donner un chiffre significatif sur l’effort consenti, sachez que le CIH est passé, depuis 2004, date de mon arrivée à la tête de la banque, de 5,3 milliards de DH de créances en souffrance nettes à 1,2 milliard de DH en 2008. Et si vous prenez les créances en souffrance brutes, nous avons assaini 8,5 milliards de DH durant cette période (2004-2008).
L’intérêt de cet assainissement est qu’il a permis au CIH d’avoir de moins en moins, je dirais même très peu, de créances toxiques au niveau de notre portefeuille clients.
w F. N. H. : La plus grande part de ces 5,3 milliards assainis se situe-t-elle au niveau des particuliers ou des grands comptes ?
w K. A. : C’est surtout au niveau des grandes branches essentiellement; mais dans ce chiffre, il y a également des particuliers. Si je prends aujourd’hui le 1,2 milliard qui reste à assainir, je considérerais que la moitié est relative à l’activité normale de toute banque et le reste est historique; ce qui n’est pas énorme comparé aux 5,3 milliards de DH que nous avions au démarrage. C’est un élément essentiel et stratégique, puisque nous nous rapprochons de plus en plus des coefficients moyens du secteur.
L’autre élément qui permet de juger les résultats 2008 à leur juste valeur est l’amélioration des fonds propres qui ont progressé de 7%, passant ainsi de 2,5 à 2,7 milliards de DH.
L’amélioration des fonds propres nous donne une plus grande marge de manœuvre pour intervenir sur le marché, puisqu’elle permet d’améliorer notre coefficient de division du risque et améliore notre niveau d’engagement auprès de notre clientèle. Si je devais résumer les résultats de 2008, je dirais que c’est l’année 1 à partir de laquelle on peut juger le CIH dans le futur. Et c’est la raison pour laquelle, en 2009, nous envisageons la mise en place d’un business plan à moyen terme pour définir les perspectives de développement de la banque.
w F. N. H. : Alors que sa situation n’est pas complètement stable, le CIH a procédé à une distribution de dividendes. Cela vous semble-t-il être une action opportune dans l’état actuel des choses ?
w K. A. : Quand nous avons réalisé un résultat de 1,4 milliard de DH en 2007, les actionnaires ont été tentés de dire :«on envoie un signal au marché» en distribuant 10 DH par action; ce qui n’est pas énorme quand on sait que le CIH n’avait pas distribué de dividendes depuis plus de 10 ans. C’est une initiative qui montre que nous ne perdons pas de vue notre responsabilité vis-à-vis de notre actionnariat, notamment les petits porteurs.
Cette année, nous n’avons pas encore décidé s’il y aurait une distribution de dividendes ou pas. Il faut attendre la réunion du Conseil de surveillance pour proposer à l’Assemblée générale ce que l’on va faire du résultat. Personnellement, s’il y a distribution, je pencherais vers une distribution non numéraire.
w F. N. H. : Aujourd’hui, comment se répartit l’encours en 2008 ?
w K. A. : Le tourisme a beaucoup reculé. Sur la répartition de l’encours, nous étions sur quelque chose comme 60 % pour l’immobilier et 40 % pour le tourisme. Aujourd’hui, sur un encours de crédits de 21 milliards, l’hôtellerie ne représente plus qu’une part très infime, soit 676 millions de DH ( - de 4%).
w F. N. H. : Est-ce que vous allez maintenir cette tendance baissière
de la part du tourisme dans votre encours ?
w K. A. : Complètement ! C’est une décision des actionnaires et ça se comprend; parce que nous avons été frappés de plein fouet par la crise du secteur touristique à une certaine époque. Et aujourd’hui, nous nous sommes complètement désengagés du secteur du tourisme et du financement de l’hôtellerie. Nous restons par conséquent engagés sur le secteur de l’immobilier, tout en développant l’activité pour les particuliers avec le segment du crédit à la consommation, de la bancassurance et la monétique.
w F. N. H. : Pour une activité qui est historiquement vôtre, cette décision de se désengager de l’hôtellerie ne vous semble-t-elle pas paradoxale, surtout dans ce contexte où l’on parle de Vision 2010?
w K. A. : Ce n’est pas paradoxal dans la mesure où il nous faut avoir les fonds propres pour financer le secteur. Les engagements dans ce secteur coûtent très cher et le CIH, en tant que banque, a des limites !
Avant, nous faisions l’hôtellerie parce que l’Etat était derrière et donnait, en plus des avances aux promoteurs hôteliers, sa garantie au CIH. Aujourd’hui, l’Etat ne donne ni avances ni garanties; ce qui fait que, se conformant aux normes prudentielles de BAM, nous ne pouvons pas financer des projets à 500 millions de DH.
Deuxième élément qui motive cette décision et qu’il faut analyser : notre capacité à endosser le risque, même pour de petites unités hôtelières. Le constat est que le CIH, vu sa nature de banque monométier, n’a pas de stratégie de repli. Les autres banques oui, puisque si un secteur est en difficulté, elles peuvent se replier sur un autre secteur. Nous, nous restons une banque jeune qui renaît de ses cendres et qui ne peut plus faire ce qu’elle faisait avant sous l’impulsion des pouvoirs publics pour développer le secteur.
w F. N. H. : Nous avons remarqué qu’il existe une certaine ambiguïté concernant l’image et le positionnement de la banque. Actuellement, on ne sait plus où vous situer. Etes-vous toujours cette banque de la famille comme vous l’aviez annoncé il y a trois ans déjà, ou seriezvous exclusivement engagés dans l’habitat social ?
w K. A. : Quand vous dites habitat, alors là nous ne sommes pas obligés d’être une banque, puisque nous pouvons très bien lever de l’argent sur le marché financier et non pas sur la collecte clientèle et refinancer les crédits particuliers. C’est une option possible parce que nous avons assaini le CIH. Nous pouvions dire que nous ne faisons plus de banque universelle et nous contenter d’être un établissement de crédit à l’habitat qui se refinance sur le marché.
Or, nous avons dit que nous sommes une banque de la famille et de l’habitat pour montrer que nous avons d’autres composantes qui s’adressent à la famille; notamment la bancassurance, la retraite, le crédit à la consommation, la monétique …. Tout cela pour montrer que nous sommes une vraie banque !
w F. N. H. : Disposez-vous de moyens à la hauteur de votre ambition de banque universelle, compte tenu notamment de votre réseau peu développé et d’une présence moyenne au niveau de la bancassurance …
w K. A. : Personnellement, je ne raisonne pas comme ça ! Le CIH est présent sur l’immobilier qui est son cœur de métier et dispose de compétences sur ce secteur. Cela me suffit largement. Et quand je fais un comparatif en prenant le portefeuille immobilier de chaque banque, je trouve que le CIH est positionné troisième sur le crédit immobilier, avec presque 15 % de parts de marché; ce qui n’est pas rien !
Si je devais comparer ces banques et leurs réseaux aux chiffres que je réalise avec mes 120 agences, il est évident que je dirais que le CIH est le plus performant en terme de rentabilité par agence ! Et cela, tout en continuant à assainir !
Je rappelle encore une fois que ce que nous avons fait comme effort en 2008 est colossal; et aucune banque ne l’a fait.
Par ailleurs, c’est la première année où le CIH est assujetti à la réserve monétaire obligatoire, laquelle nous a tout de même coûté un 1,5 Md de DH. De plus, nous avons pas moins de 10 projets structurants en cours. Certains sont d’ordre réglementaire, d’autres sont d’ordre commercial ou organisationnel… Alors, les résultats 2008, il faut les mettre en scène avec, en toile de fond, tous ces éléments cités.
w F. N. H. : En parlant de projets structurants, où en est celui du système d’information que vous avez entamé il y a quelque temps déjà ?
w K. A. : Il n’est pas encore entièrement fini. Nous avons aujourd’hui une équipe qui travaille sur le Global Banking qui sera prêt vers 2010. C’est un système évolutif qui suit les évolutions de nos métiers. Grâce à ce process, nous pouvons contribuer à améliorer le taux de bancarisation dans notre pays, lequel ne dépasse pas actuellement 30 %. Les objectifs de la Banque centrale et du secteur bancaire sont d’atteindre 40 % à l’horizon 2010. On sait que c’est très difficile. Car le fait de multiplier les agences ne draine pas automatiquement de la clientèle. Voilà pourquoi au niveau du CIH nous travaillons sur le «low income banking» qui vise les revenus bas en mettant à leur disposition un réseau de distribution approprié et des produits et services élémentaires répondant à leurs besoins pour booster le taux de bancarisation. Afin d’y arriver, il faut que tout le secteur bancaire s’y mette.
w F. N. H. : Peut-on avoir une idée de l’échéancier que vous vous êtes
fixé pour mettre en branle le business plan à moyen terme du CIH ? Et disposez-vous des moyens de le mettre en œuvre ?
w K. A. : Nous allons effectivement réfléchir à un plan de développement avec les actionnaires. Il est attendu qu’il soit bouclé d’ici la fin du deuxième semestre de 2009.
Pour ce qui est des moyens dont dispose le CIH, il est important de dire que durant la période d’assainissement, nous avons collecté un trésor de guerre grâce au patrimoine récupéré dans le cadre des transactions faites en cas de dation en paiement. Et ce n’est pas fini, parce que nous continuons à récupérer des biens. C’est un patrimoine important !
w F. N. H. : Avez-vous une idée de ce que représente ce patrimoine ?
w K. A. : Nous n’avons pas encore évalué ce patrimoine, mais nous pouvons lancer un appel d’offres dans ce sens. Sinon, j’en ai ma propre évaluation. Et je sais qu’il nous laisse une marge de manœuvre intéressante. À titre d’exemple, nous avons vendu la villa qui était un logement de fonction de l’ancien président à 100 millions de DH à Casablanca. Pour vous dire que c’est un vrai trésor de guerre dont dispose le CIH !


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