* Les PME enregistrent un taux de mortalité record pendant leurs deux premières années. * Outre le besoin de financement, les jeunes promoteurs demandent un accompagnement en terme de formation. Dans le cadre du plan de relance des petites et moyennes entreprises initié récemment par le gouvernement, lAgence pour la promotion des PME a organisé, en partenariat avec les Chambres de commerce et la Fondation GTZ, une table-ronde sous le thème «TPE/Banques, quelle forme de partenariat ?». Les jeunes promoteurs opérant dans plusieurs secteurs dactivité ont parlé des principaux problèmes dont souffrent les PME, notamment en terme de financement. Les PME marocaines connaissent un taux de mortalité très élevé, surtout au cours de leurs deux premières années dexistence. Cela reflète la défaillance du choix dinvestissement et de financement de ces entreprises. «Pour remédier à la situation, plusieurs initiatives, sous forme de garanties des moyens de financement et daccompagnement, ont été mises en place», a déclaré Mohamed Bahami, responsable du pôle de financement à lANPME. En effet, la Caisse centrale de garantie a créé deux produits pour assurer le financement des entreprises à long et moyen termes tout en améliorant laccès aux crédits à court terme pour assurer le financement du besoin en fonds de roulement. Les banquiers ont affirmé, par ailleurs, quune part importante des entreprises marocaines avait besoin dune restructuration financière pour favoriser la consolidation financière. De plus, les banques ont déclaré que les entreprises de capital-investissement pourraient jouer un rôle incontournable dans le financement et le développement des PME. Cela suppose, en contrepartie, un maximum de transparence par la publication des comptes reflétant limage fidèle de lentreprise. Ce point occupe une place primordiale dans le cadre liant les banques aux entreprises. A noter que les crédits garantis par la CCG en faveur des entreprises sélèvent actuellement à 8 milliards de DH, avec au total 3.932 bénéficiaires. Finalement, le plan de financement actuel portera sur les frais dexpertise, les prestations de formation, les études sur les opportunités daffaires retenues ainsi que le financement déquipements informatiques.