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Financement de la TPE
Publié dans Finances news le 23 - 12 - 2004

Les outils financiers adaptés aux besoins des TPE (Très Petites Entreprises) ont été discutés dans des tables rondes organisées récemment par la CDG. Les créateurs de ce type d’entreprises rencontrent de sérieux obstacles dans leur gestion. Les leçons de l’expérience française pourraient-elles inspirer des idées
concrètes pour le développement de la TPE au Maroc ?
La TPE (Très Petite Entreprise) est une structure qui compte moins de 3 postes de travail lors de sa création. Nul doute que la question de l’accès au crédit est l’un des problèmes majeurs pour ce genre d’initiatives. Pour les banques, le micro-crédit n’apporte pas grand-chose en terme de rentabilité. Pourtant, les difficultés des TPE ne sont pas uniquement liées à la frilosité des banques. Le manque de fiabilité des informations délivrées par les TPE aggrave la situation. À moyen et long termes, cela «légitime» l’opacité des circuits et des procédures ordinairement réservées au volet du financement. L’ouverture des frontières constitue donc une chance pour la majeure partie du tissu productif et économique national, constitué à 92% de TPE et de PME.
Le manque de stratégie en la matière devra être pallié par des expériences étrangères, notamment française. Tous les outils financiers nécessaires à l’accompagnement du jeune promoteur pour l’aider à créer une entreprise existent. Au Maroc, quelque 35.000 entreprises se créent chaque année. Ce chiffre insignifiant eu égard aux besoins des jeunes diplômés traduit avant tout le fait que les formules de prêts garantis par l’Etat ne font pas recette auprès des banques.
Lors des tables rondes organisées, la semaine dernière, à cet effet par la CDG, tous les intervenants se sont accordés à considérer l’entrepreneur comme la source de confiance qui devrait inspirer le projet. Autrement dit, les garanties fortes demandées par les banques, du moment qu’elles n’aboutissent pas à la mutualisation des risques, ne doivent plus intéresser personne. Ce qui frappe le plus, c’est qu’en cas de faillite des entreprises, la liquidation rapide d’une TPE, pour faire rembourser le créancier, est bien plus assurée pour une banque que lorsqu’il s’agit d’une grande structure. En France, une entreprise créée sur deux échoue au bout de 5 ans. Ainsi, 30% des entreprises en France ont moins de 5 ans d’âge. L’idée d’un accompagnement des entrepreneurs s’est fait ainsi sentir. «Une charte qualité» a été d’ailleurs rédigée entre le gouvernement et les réseaux d’accompagnement pour pallier les défaillances bancaires constatées lors du financement.
Les carences du système local
Toujours d’après les enseignements de l’expérience française, le taux de remboursement des prêts d’honneur est de 95%, tandis que le taux de réussite des entrepreneurs, qui entrent dans leur quatrième exercice, est de 85%. Cela signifie-t-il pour autant que le rôle des banques dans le financement des PME est à oublier ? Assurément, non. Ce sont justement les établissements de dépôt et de crédit qui orientent leurs clients vers les réseaux de financement. En France, et à l’instar du Réseau Maroc Entreprendre, qui vient de voir le jour chez nous, c’est le FIR (France Initiative Réseau) qui intervient dans le circuit de financement des TPE.
Créé en 1984, le FIR est une fédération de 240 associations exerçant essentiellement une mission de lobbying pour garantir les droits des futurs créateurs d’entreprise. Quelque 12.200 projets ont été, jusqu’à présent, portés devant le comité de financement. Environ 40.000 porteurs de projets sont accueillis et orientés vers d’autres partenaires. L’expérience française devrait être toutefois nuancée. Vu la bancarisation encore trop faible au Maroc, la domination de l’informel, la fiscalité et la comptabilité «en partie double» sont autant d’éléments à prendre en considération.
La question du financement de la création des PME est certes essentielle. Mais sa complexité tient, en fait, au sort, souvent triste, des entreprises en démarrage d’activité. Mais du moment que tous les partenaires ont la garantie que la durée de vie d’une entreprise nouvellement créée ne sera pas éphémère, le financement devra suivre.


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