Les principaux indicateurs financiers du Crédit du Maroc sont au vert... Tenant compte de l'extrême prudence en matière de couverture des risques, l'établissement peut fièrement afficher une performance 2001 globalement positive marquée par une maîtrise L'effort de restructuration toujours en cours, doublé d'une politique de provisionnement accrue, ont grevé le résultat net du Crédit Du Maroc. Ce dernier a accusé un recul de l'ordre de 43,4 % par rapport à 2000, se situant autour de 94 millions de DH. Par contre, les bienfaits de cette politique se feront sentir lors des exercices à venir au moment où les autres banques de la place feront encore face à des amortissements lourds. En plus d'une conjoncture sectorielle assez difficile et un faible rendement des filiales, la banque a opéré une dotation nette aux provisions pour créances en souffrance qui a atteint les 230 millions de DH. L'évolution des provisions peut impressionner par son ampleur. Elle s 'établit à +119 % par rapport à l'exercice précédent. Toutefois, l'amélioration des chiffres est à tous les niveaux. Ainsi, le PNB a évolué de 7,3% avec une évolution de 67 millions de DH, profitant d'une bonne performance de la marge d'intérêt clientèle (+6,4%) et celle sur les commissions qui a augmenté de 31,6 %. Le RBE s'est établi autour de 411 millions de DH, soit 12 % par rapport à 2000. Comme se plait à le rappeler le président du Directoire de CDM, M. Francis Savoye, lors de la présentation des résultats financiers le 4 avril dernier, c'est en effet la meilleure évolution du système bancaire. En matière de gestion, des performances sont à relever. Le réseau commercial s'est agrandi alors que les frais généraux n'ont évolué que de 4 %. Ainsi, trois nouvelles agences et 20 guichets automatiques ont augmenté les ressources de CDM en 2001. Les moyens humains ont légèrement baissé de 1.524 à 1.506 en 2001. Le PNB par guichet dépasse les 8 millions de DH. De plus, la banque affiche des perspectives ambitieuses pour l'avenir. L'objectif visé reste un haut niveau de profitabilité couplé à une maîtrise de risque améliorée. Ainsi, une extension programmée du réseau d'agences et de GAB est programmée. Les produits packagés multi-canaux seront renforcés. Cté grandes entreprises, l'expertise dans les montages financiers sera stimulée.