Pour l'année 2001, les principaux indicateurs financiers du Crédit du Maroc sont au vert. L'établissement a également accompagné ses performances commerciales par une meilleure maîtrise et couverture des risques. Pour l'année 2001, le Crédit du Maroc, filiale marocaine de la banque française, Crédit Lyonnais, surprend en affichant des indicateurs financiers en progression sauf pour son résultat net en baisse de 43,4%, soit 94 millions de dirhams contre 166 millions de dirhams un an auparavant. L'origine de cette contre-performance est attribuable, principalement, à une politique pensée mais très sévère en matière de couverture comptable des risques financiers pour être en adéquation avec les meilleurs standards de réglementation prudentielle, nationaux et internationaux, notamment les directives prudentielles du comité de Bâle. Une dotation pour créances en souffrance de 230 millions de dirhams, en augmentation de 107% par rapport au niveau de 2000, a été ainsi constitué au terme de l'exercice 2001. Le Produit Net Bancaire s'améliore, grâce à l'évolution des volumes des différentes activités et des métiers générateurs de commissions, de 7,3% à 984 millions de dirhams, en adéquation avec les prévisions du management de l'établissement. Les dépôts de la clientèle progressent, en capitaux moyens, à 12,73 milliards de dirhams à fin décembre 2001, en amélioration de 10,3% par rapport à décembre 2000. Parallèlement, les crédits à la clientèle se sont établis à 10,77 milliards de dirhams, en hausse de 9,3% sur la même période. Les parts de marché de l'établissement pour les dépôts de la clientèle et les crédits s'établissent ainsi respectivement à 6% et 6,9%. Ces performances commerciales sont le résultat du développement d'outils et de produits nouveaux permettant d'offrir à la clientèle de meilleurs services tout en réalisant des gains de productivité appréciables. Chose qui a facilité une progression du résultat d'exploitation, l'une des meilleures du système bancaire national, de 12% pour l'année 2001. Il se traduit à 411 millions de dirhams grâce à une meilleure maîtrise des coûts et des charges d'exploitation. Par ailleurs, en se basant sur ces résultats, l'établissement bancaire a décidé de distribuer un dividende par action de 11 dirhams. En 2002, le Crédit du Maroc poursuivra ses efforts de réorganisation de ses activités en lignes de métiers pour mieux répondre aux attentes de sa clientèle. Aussi, pour une meilleure couverture régionale, le rythme d'ouverture d'agences bancaires s'accélérera afin de renforcer la proximité avec la clientèle. Le lancement de produits bancaires innovants est aussi au rendez-vous.