* La concrétisation du projet de Maghreb Steel, situé à Tit Mellil, permettra la création de 850 emplois. Les opérateurs publics et privés font preuve dune mobilisation tous azimuts pour amortir les impacts de la conjoncture internationale défavorable. Cette politique cible notamment les activités industrielles. Dans cet environnement, le gouvernement a relancé une deuxième phase du programme dinvestissement de la société Maghreb Steel. En effet, cette dernière a entamé un vaste programme dinvestissement depuis lannée 2007 dans le secteur de la métallurgie, dun montant de plus de 3,5 milliards de DH, en vue de réaliser un complexe sidérurgique. La concrétisation de ce dernier permettra la création de 850 emplois. Fadel Sekkat, PDG de Maghreb Steel, a saisi cette occasion pour demander à Ahmed Reda Chami, ministre de lIndustrie et du Commerce et en présence de Salaheddine Mézouar, ministre des Finances, une nouvelle liste de mesures daccompagnement (voir encadré). Un projet colossal Décliné sur 4 phases, ce projet, qui a déjà fait lobjet de la signature dune première convention dinvestissement avec lEtat le 20 mars 2007, porte sur la mise en place dune unité de laminage à chaud pour produire des bobines à partir de la brame. Il sagit dun investissement de 1,5 Md de DH. Pour assurer lachèvement des autres composantes du projet, une deuxième convention dinvestissement définissant les différentes phases a été validée le 5 janvier 2009 par la Commission dinvestissement. Ce «gentlemens agreement» porte sur un deuxième reliquat du programme dinvestissement correspondant à un montant de 2,35 Mds de DH. Avec une superficie de 50 Ha située à Tit Mellil, le complexe sidérurgique permettra la création de plus de 350 nouveaux emplois. Côté immobilisations, le fil d'Ariane du projet prévoit lacquisition dun laminoir à chaud de tôle forte, linstallation dune aciérie électrique pour la production de la brame importée à ce jour et lacquisition dun haut fourneau. Notons que la société Maghreb Steel a déjà signé 2 autres conventions dinvestissement avec lEtat en 2000 et 2003.