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Impacts de la crise : Le secteur du textile à la traîne
Publié dans Finances news le 24 - 04 - 2009

* Outre la perte de 48.000 emplois enregistrés jusqu’à la fin de l’année précédente, le nombre de victimes de la crise financière est en accroissement continu.
* L’Etat a initié un plan de sauvetage à court terme alors que le secteur exige un programme de restructuration.
Des licenciements massifs sont enregistrés dans le secteur du textile. En effet, la baisse de la demande étrangère, résultant de la crise financière internationale, s’est traduite par une perte d’emplois dans la majorité des secteurs tournés vers l’export. La levée des quotas sur les importations européennes des produits de textile et d’habillement, initiée l’année précédente, a entraîné une contraction du carnet des commandes des opérateurs du textile au Maroc. Ce climat défavorable s’est aggravé au cours des derniers mois de l’année 2008 à cause de la conjoncture internationale défavorable.
Selon une étude menée par le ministère de l’Emploi et de la formation auprès de 715 unités membres de l’Association marocaine de l’industrie du textile et de l’habillement (Amith), la branche textile et habillement, pierre angulaire de l’industrie nationale, a connu la suppression de 48.000 emplois déclarés durant l’année précédente. Cette tendance est appelée à s’aggraver en 2009.
Des pertes d’emplois dans les
principales zones industrielles
Le textile a toujours été considéré comme l’un des principaux secteurs pourvoyeurs d’emploi. Pour preuve, début 2008, cette branche comptait 230.000 salariés déclarés et plus de 400.000 non déclarés. Opérant dans le cadre de la sous-traitance, la plupart des unités de production sont fortement dépendantes des grandes marques européennes, notamment espagnoles et françaises. Ainsi, la dégringolade de la demande enregistrée en Europe a engendré une baisse significative des exportations nationales. Ces dernières ont connu une baisse de plus de 10% en 2008. Les prévisionnistes considèrent que ce chiffre est appelé à croître au cours de l’année 2009 à cause de la diminution continue de la demande. Ainsi, la perte d’emplois atteindra son paroxysme au sein de ce secteur vital et risque de provoquer un véritable malaise social.
Au cours des dix premiers mois de l’année précédente, la masse salariale des entreprises de textile a baissé de 15,5%, soit 286 millions de dirhams, contre 340 millions un an auparavant, entraînant la baisse significative des effectifs au sein des unités de production. Les opérateurs ne cachent pas leur pessimisme et estiment que plus de 60.000 emplois pourraient être supprimés au cours des prochains mois.
Outre les conséquences de la baisse de la demande, la diminution de la production dans le Nord du paysa été accélérée par les inondations qui ont durement touché la région. Aujourd’hui, la plupart des entreprises qui travaillent dans le cadre de la sous-traitance ont libéré une part considérable de leurs effectifs à Tanger. «Je suis obligé de réduire le nombre des ouvriers pour limiter les impacts de la baisse de la demande», déclare le propriétaire d’une usine opérant clandestinement à Tanger.
Par ailleurs, les entreprises installées dans la région Rabat-Salé, fortement dépendante du marché anglo-saxon, subissent de plus en plus la baisse de la demande exprimée par les donneurs d’ordre britanniques. La baisse de la valeur de la Livre Sterling a alourdi le risque de change. Aussi, les industriels du textile installés dans la capitale prévoient-ils une perte de plus de 200 millions de DH pour les six derniers mois. Force est de reconnaître que dans la région plus de 2.000 personnes ont perdu leur emploi à la fin de l’année précédente. Au niveau du Grand Casablanca, la plupart des unités de productions situées à Aïn Sbaâ ont réduit le nombre des ouvriers pour minimiser les charges de personnel.
Un plan de sauvetage
Pour remédier à la situation, le gouvernement a signé récemment un accord de soutien ciblant plusieurs secteurs, dont le principal demeure celui du textile et de l’habillement. Ce programme a pour objectif la préservation de l'emploi et des appareils productifs. Agissant ainsi, le gouvernement s'est engagé à assurer 20% des charges patronales de l’entreprise, telles que les salaires et l'assurance maladie, et à protéger 95% des emplois. L’Etat assurera, en outre, le financement de la formation du personnel pendant la période de crise ainsi que l’accompagnement des personnes ayant perdu leur emploi.
Le deuxième volet de l’accord prévoit que l'Etat aidera également les entreprises à améliorer leurs liquidités, à travers le renforcement des garanties offertes par lui pour le financement des besoins en fonds de roulement et la possibilité d'un moratoire pour le remboursement des crédits à long terme en cours. Les banques accompagneront les entreprises en échelonnant les crédits. Le troisième axe cible le côté commercial en supportant 80% des frais de prospection des nouveaux marchés. Certes, les entreprises pourront mieux résister aux impacts de la crise à travers ces mesures, mais ce secteur, qui joue un rôle crucial dans l’économie nationale, nécessite un plan de restructuration auquel l’ensemble des opérateurs publics et privés doivent participer. Finalement, le Maroc doit saisir les avantages liés à son emplacement stratégique dès lors que la concurrence entre les pays du bassin méditerranéen devient de plus en plus rude.
En effet, au moment où le Maroc a enregistré une baisse de 10%, l’Egypte a réalisé une croissance de plus de 7% de ses exportations d’articles de textile et d’habillement.


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