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Offshoring : Quand la crise mondiale impacte les délocalisations
Publié dans Finances news le 05 - 02 - 2009

* Le Maroc table sur la création de plus de 90.000 emplois et la production de 15 Mds de DH à l’horizon 2015.
* L’éclatement de la bulle spéculative au USA a entraîné une forte résistance aux opérations de délocalisation.
Le développement du secteur de l’offshoring occupe une place privilégiée dans la politique de développement du Maroc. En effet, il constitue l’un des principaux piliers du plan Emergence. À cet égard, le Maroc a investi massivement dans ce secteur tout en profitant de son emplacement stratégique et de ses caractéristiques culturelles. Selon une étude publiée en 2008 par le ministère des Finances et de la Privatisation, l’Etat table sur la création, à travers ce secteur, de plus de 90.000 emplois à l’horizon 2015 et la production de 15 milliards de DH. Cela s’est traduit récemment par une arrivée accélérée des investisseurs opérant dans ce secteur. Malgré la réserve croissante des syndicats dans les pays pourvoyeurs d’investissements, le patronat et les décideurs politiques considèrent ce mouvement comme un choix stratégique indispensable. Cependant, l’éclatement de la bulle spéculative aux Etats-Unis et sa propagation vers les pays de l’Union européenne, a entraîné une forte résistance aux opérations de délocalisation, de sorte que même les gouvernements de plusieurs pays ont commencé à la soumettre à plusieurs conditions. Une telle décision aura des impacts directs sur l’achèvement des objectifs du plan tracé pour le secteur. Par ailleurs, force est de constater que la concurrence de plusieurs pays qui se focalisent sur ce secteur est rude. Ceci dit, le Maroc est appelé à mettre à jour le schéma prévu tout en neutralisant les faiblesses liées au secteur.
Des points faibles
Pour améliorer son positionnement dans le marché international de l’offshoring, le Maroc a mené toute une stratégie de perfectionnement de la branche. Agissant dans ce cadre, le pouvoir a lancé des mégaprojets dans les principales villes marocaines : Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech… Actuellement, plusieurs de ces projets sont effectivement opérationnels. L’offre du Maroc, fondée sur la mise en place d’infrastructures convenablement équipées, d’une part, et les avantages fiscaux et contractuels, d’autre part, permettent au Royaume d’occuper une place prioritaire. Dans le même sens, le leadership sur le nearshoring francophone et hispanophone devient le but central du plan des activités de services de l’offshore. En outre, l’entrée en vigueur de la loi sur la protection des données personnelles favorisera la destination Maroc. En revanche, la rareté des ressources humaines, notamment en ingénieurs et techniciens spécialisés, ne favorise pas l’arrivée de plusieurs types d’investissements. En contrepartie, la concurrence, spécialement en terme de coût de main-d’œuvre, est féroce (voir encadré). Pour remédier à cette situation, le Maroc a lancé le projet de formation de 10.000 ingénieurs à partir de 2010. À titre indicatif, l’offre marocaine en ingénieurs et techniciens spécialisés en informatique ne dépasse pas 1.600 par an.
Par conséquent, le Royaume n’est pas compétitif en matière d’offshoring à forte valeur ajoutée. En plus, les acquis en savoir-faire sont toujours faibles dans plusieurs spécialités de l'offshoring.
Faut-il craindre le pire ?
Le déclenchement de la crise économique en Europe s’est traduit par une suppression accélérée des emplois, surtout dans le secteurs fortement touchés. En revanche, les syndicats européens contredisent cette politique. Cherchant à garantir la paix sociale, la majorité des gouvernements a manifesté son engagement afin de protéger la sécurité des emplois. Dans ce sens, ils ont interdit aux entreprises le licenciement des employés en cas d’investissement à l’étranger. Ainsi, le Maroc subira-t-il de plein fouet les conséquences de la baisse de mouvements de délocalisation et le déphasage entre programme et réalité sur le terrain serait significatif. Cependant, la plupart des analystes considèrent que la crise financière actuelle a un caractère conjoncturel.
Par ailleurs, l’avènement de la Chine en tant que premier exportateur mondial est dû à sa main-d’œuvre bon marché. Dans ce contexte, la contraction du volume de la masse salariale est devenue l’un des principaux objectifs managériaux dans les pays développés. Cela suppose une division de travail accélérée au cours des prochaines années à travers les mouvements de délocalisation. En conclusion, si l’affluence des investissements de l’offshoring devra atteindre un niveau critique à court terme, le volume de délocalisation reprendra un trend haussier à moyen terme. Pour en bénéficier, le Maroc doit fournir des services meilleurs à un coût raisonnable.


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