* Maroc offshore 2009 ouvrira ses portes les 25 et 26 juin à Casablanca. * A lhorizon 2015, ce sont ß15 Mds de DH de PIB additionnels qui sont escomptés à travers la création de 100.000 emplois. * Le Maroc a développé une offre axée sur un cadre sectoriel incitatif, une infrastructure spécialement dédiée et un dispositif adéquat daide à la formation. Après une première édition réussie de Maroc Offshore tenue en avril 2008, une seconde édition est prévue pour les 25 et 26 juin à Casablanca. Maroc Offshore 2009 est un événement co-organisé par le ministère de lIndustrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et Supinfo (The International Institute Of Information Technology). Un tel partenariat met en évidence le grand intérêt que portent le gouvernement et les différentes parties prenantes au développement du secteur de loffshoring et des nouvelles technologies au Maroc. De lavis des responsables, la première édition sest démarquée par un nombre important de participants marocains et français, la richesse du contenu et la qualité des interventions. Cet événement a pu mettre en exergue le renforcement des relations entre le Maroc et la France. La tenue de Maroc Offshore 2009 à Casablanca nest pas fortuite. Elle résulte de la volonté de montrer aux donneurs dordre étrangers que les projets dhier en sont aujourdhui au stade des réalisations. Ce rendez-vous se veut une opportunité pour les entreprises existantes sur le territoire national de faire du business. Cette rencontre se veut également un moment de vulgarisation du métier de loffshoring auprès du grand public. Elle réunira plus de 700 professionnels marocains et étrangers spécialistes des nouvelles technologies et de loffshoring et avides de débattre sur les divers enjeux, problématiques et perspectives du secteur. Un premier bilan satisfaisant A. Chami, ministre de lIndustrie, a fait létat des lieux de loffshoring, important pilier de la stratégie Emergence et qui a été confirmé dans Emergence II. Selon le ministre, le bilan 2008 du secteur est satisfaisant. Dans les call centers, on trouve 340 opérateurs inscrits à lANRT et assurant 27.000 emplois. Dans les BPO, ce sont 19 entreprises, soit 1.900 emplois. Dans lITO, on recense 35 entreprises, soit 3.100 emplois. A lhorizon 2015, ce sont 15 Mds de DH de PIB additionnels qui sont escomptés à travers la création de 100.000 emplois. Le Maroc a pu réussir cette première phase grâce à une offre compétitive (plate-forme industrielle intégrée) aussi bien à Casanearshore quà Rabat Technopolis. Le ministre de lIndustrie a ainsi mis laccent sur les prix de location et du foncier qui sont très attractifs et sur loffre télécoms très développée. Une approche «ready for output», avec une offre de bureaux aménagés de 10 à 12 services de support business sur site, fournis par des partenaires internationaux sélectionnés sur une base compétitive (entretien, restauration, maintenance, transport ). Autre axe important : la formation. Un plan national de formation a été mis en place pour répondre aux besoins en matière de profils. Il cite lexemple de lITO qui a enregistré un succès très encourageant par rapport aux attentes. Pour accompagner cette pression sur lITO, des mesures durgence ont été mises en place en vue dassurer la disponibilité sur le marché. Certaines universités se sont ainsi alliées avec dautres entreprises de formation pour monter des masters et accompagner cette dynamique qui se crée. Des fonds publics ont été par ailleurs mis en place pour la formation, soit léquivalent de 3.000 euros par ingénieur. 1.450 personnes ont bénéficié à ce jour de laide à la formation. A noter aussi que les mesures fiscales mises en place sont incitatives. On cite, à cet égard, un allègement massif et exceptionnel de la fiscalité du travail : une pression fiscale liée à lIR ne dépassant pas 20%, une défiscalisation complète du premier emploi, un taux dIS de 0% durant les 5 premières années et 50% de réduction au-delà. Et pour conclure, le ministre a assuré quà la différence des secteurs de lautomobile, du textile et de lélectronique, celui de loffshoring se porte bien et na pas ressenti limpact de la crise internationale. Mieux encore, au moment de la sortie de crise, la tendance offshoring va pouvoir samplifier. Les prouesses réalisées permettent au Maroc de se positionner sur la carte de loffshoring international. Il est classé 36ème sur un total de 50. «Nous avons encore du chemin à parcourir, mais le Maroc est un joueur sérieux dans loffshoring».