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Capital investissement : Un outil de financement alternatif
Publié dans Finances news le 25 - 12 - 2008

* Le secteur du capital investissement a contribué à hauteur de 0,3% du PIB national en 2006, soit un des taux de pénétration les plus faibles de la région.
* Ciblant principalement les PME et PMI, les sociétés de capital investissement sont appelées à jouer un rôle économique incontournable.
Les avantages offerts par les sociétés de capital investissement (CI), soit en terme de financement ou en matière d’accompagnement stratégique, se sont traduits par une demande accélérée de ce mode de financement en Afrique. La rentabilité élevée dégagée par la plupart des fonds en Afrique, soit plus de 20%, a incité plusieurs opérateurs internationaux du private equity à investir dans le continent noir, affirme une étude publiée récemment par le Centre de recherche CAPafrique.
À titre indicatif, «le fonds marocain Upline a réalisé une rentabilité de 18% sur l’ensemble de ses fonds désormais liquides», stipule l’étude.
Cette tendance est appelée à s’apprécier prochainement grâce à la croissance des opérations de levées de fonds, soit 22% entre 2006 et 2007.
En terme de volume, l’Afrique a polarisé l’année dernière 7% des montants levés au bénéfice des marchés émergents, soit 3 milliards de dollars. Force est de constater que ce mode de financement n’a vu le jour dans le Vieux continent que dans les années 1970. Néanmoins, la croissance des investissements n’a été au rendez-vous qu’au cours des deux dernières décennies. En effet, le capital-investissement a levé, au niveau international, 459 Mds de dollars en 2006, contre seulement 10 Mds en 1991. Cette montée en puissance est due à plusieurs facteurs, dont les principaux sont la mise en place de politiques fiscales incitatives et la création de nouveaux outils et véhicules de placement pour stimuler et faciliter la collecte des fonds.
Une évolution accélérée
Certes, le capital investissement a été lancé depuis dix-sept ans au Maroc, par la création de Moussahama, filiale du Groupe Banques Populaires, mais cette activité n’a connu une expansion significative qu’en 2005. Au cours des dernières années, les fonds d’investissement se multiplient et la demande est en perpétuelle croissance.
Cette bonne tenue des investissements est due, en grande partie, à l’amélioration de l’environnement réglementaire, légal et fiscal. En outre, le développement du secteur financier a favorisé l’avènement et l’évolution de ces systèmes de financement. Ainsi, 9 nouveaux fonds ont été créés au cours des deux dernières années. Le Maroc compte actuellement 17 fonds d’investissement, dont 10 sont généralistes et 7 spécialisés. Ces derniers ciblent plusieurs secteurs, notamment les technologies de l’information, le tourisme, les sciences de l’ingénierie et les infrastructures.
En revanche, le Maroc est encore en retard même par rapport au pays de la région. Pour preuve, le secteur du CI a contribué à hauteur de 0,3% du PIB en 2006, soit l’un des taux de pénétration les plus faibles de la région. Par contre, le capital investissement contribue à hauteur de 1% du PIB en Tunisie et plus de 3,2 en Afrique du Sud.
Ciblant principalement les PME et PMI, les sociétés de capital investissement sont appelées à jouer un rôle incontournable dans le développement d’une part significative du tissu industriel et commercial national.
Cependant, rares sont les entreprises marocaines qui ont recours à ce mode de financement malgré leur besoin grandissant en investissement et financement. En contrepartie, les opérateurs de capital investissement ne sont pas intéressés par le financement de plusieurs types d’entreprises.
Pour remédier à la situation, l’assainissement du cadre réglementaire, légal et fiscal est un point incontournable. Par ailleurs, la sensibilisation du marché à
propos des avantages offerts par le CI, en tant que moyen de financement, permettra de neutraliser les ambiguïtés. Le rapport annuel pour l’année 2007 du CDVM note que parmi les principaux points traités avec les membres de l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) figurent : le cadre réglementaire régissant le secteur, le plan comptable des organismes de placement, le système fiscal, l’agrément et les règles à respecter par les société de gestion des OPCR, et surtout la présentation des statistiques du secteur.
En conclusion, l’ensemble des opérateurs a intérêt à perfectionner cet outil financier, étant donné que l’un des principaux obstacles qui entravent le développement de l’entreprise marocaine concerne le financement.


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