* Le non recrutement des diplômés munis de lettres de nomination royale au sein du secteur public, semble toujours dactualité. * La logique budgétaire a pesé de tout son poids pour empêcher lexécution des décisions royales concernant le cas des diplômés. * Une fin heureuse pour tous les détenteurs de lettres royales est promise avant la fin de lannée. Les diplômés chômeurs munis de lettres de nomination royale obtiendront-ils tous gain de cause ? La question refait surface suite aux difficultés que rencontreraient les diplômés qui ont obtenu des lettres de nomination au sein de diverses administrations marocaines. Pour Lahcen Daoudi, du PJD, «le projet de Loi de Finances prévoit 12.600 nouveaux postes budgétaires, sachant que 5.600 postes seront vacants pour cause de départs à la retraite. Ce qui veut dire que le gouvernement ne va créer que 7.000 nouveaux postes». Ces précisions sont rapportées par le chef du groupe parlementaire du PJD, parti de lopposition, pour relever que «ces diplômés ne seront pas abandonnés à leur sort vu le manque en ressources humaines dans les domaines de léducation et de la santé et pas seulement dans le secteur privé». Cette référence aux postes budgétaires est essentielle dans la mesure où les diplômés chômeurs munis de lettres de nomination, sont devenus «un cas» pendant le gouvernement Jettou. Souvent, ces diplômés sont orientés vers des cycles de requalification. Ce que refusent ces derniers qui estiment que les lettres de nomination royales ainsi que leurs diplômes sont des arguments tout à fait convainquants pour leur recrutement et sans aucune condition préalable. Il faut constater que les diplômés-chômeurs munis de lettres royales ont toujours hésité à se regrouper en association. Une manière dexercer beaucoup plus de pression sur les administrations publiques qui se trouvent vraisemblablement bloquées devant la lenteur des procédures à appliquer des décisions constitutionnellement indiscutables. Il faut rappeler que les actes émanant du Souverain échappent à la hiérarchie administrative. Dun point de vue constitutionnel, les lettres royales ne peuvent être discutées dans leur contenu. Cest la réflexion autour des moyens de lexécution de ce contenu que ladministration doit mener. Sans aller jusquà poser un problème de crédibilité du gouvernement, certains proches de ce dossier prévoient une fin heureuse à tous les diplômés qui ont bénéficié de lattention particulière du Souverain vis-à-vis de leur chômage.