* Sur les 21 secteurs représentés à la cote, seulement dix affichent des performances positives. * Le secteur gazier arrive en pole position avec une performance de plus de 32% depuis le début de lannée. * Le secteur des NTIC ne parvient pas à relever la tête et sadjuge la dernière place au clasement. La tendance actuelle du marché actions sinscrit dans un trend haussier satisfaisant, faisant lobjet dune orientation opportune en faveur des grandes capitalisations boursières et des nouvelles recrues de la cote. En effet, les titres les plus porteurs générant les plus forts volumes de transactions appartiennent aux grosses pointures de léconomie nationale. Les secteurs des énergies, des télécommunications et des industries métallurgiques viennent en tête du podium. À lopposé, les nouvelles technologies, les services aux collectivités et le secteur de lhôtellerie se positionnent en bas de léchelle. Le secteur gazier se démarque et prend la vedette avec une performance particulièrement significative de plus de 32 %. Cette avancée résulte essentiellement des réalisations satisfaisantes de la filiale du groupe Akwa, Afriquia gaz, qui a affiché des gains cumulés de 34,23 % depuis le début de lannée, profitant de sa position de leader incontesté et du bon comportement du marché énergétique au Maroc. Le deuxième rang revient au secteur des Télécoms, représenté par le premier opérateur téléphonique marocain, Maroc Telecom. Étant à la fois coté à la Bourse de Paris et de Casablanca, ce dernier enregistrait à lheure où nous mettions sous presse une performance de plus de 30%. Ceci sexplique essentiellement par la forte hausse de ses agrégats consolidés, financiers et opérationnels et par la liquidité de son titre. Le secteur des industries métallurgiques vient, lui, en troisième position avec une note positive de plus de 24 %, soutenue en cela par la bonne performance de la Sonasid dont le cours sest apprécié de près de 25% depuis début 2008. Le secteur de lautomobile prend amplement de limportance au vu de la capacité dinnovation et du dynamisme de son activité. Il affiche la quatrième performance annuelle de la cote, soit 21,15 %. Boosté par la bonne progression des ventes et les conditions favorables du marché de la distribution, Auto Hall inscrit une performance révélatrice de plus de 26,16%, suivi par Auto Nejma avec 12,01 %. Pas loin derrière, les holdings signent une performance de 16,25 %, découlant spécialement des hauts faits de la nouvelle recrue Delta Holding (+ 32,39%), ainsi que ses consoeurs, ONA (+16,88 %) et la SNI (10,98 %). Limmobilier, quant à lui, occupe la sixième place et marque une performance intéressante avoisinant les 15 %. Addoha, lui, a donné une forte impulsion de 24,81 %, contribuant ainsi, et en grande partie à sa performance. Juste après, le secteur des emballages et impression sembarque avec une performance de 11,38 %,. Il est suivi du secteur agroalimentaire qui sadjuge la huitième place du podium (10,51 %), grâce notamment au premier sucrier national Cosumar, qui a enregistré une performance annuelle de 21,75 %. Les cimenteries figurent dans la classe suivante avec environ 7 %, grâce notamment au bon comportement du titre Lafarge (16,32%). Les banques, elles, ont atteint les 5,86 %, grâce dabord à la BCP (12,22 %), qui sest redressée après plusieurs fluctuations résultant de lannulation du compromis relatif à la prise de participation dans le capital de la Marocaine Vie, et le groupe BMCE Bank (12,26 %), porté par ses projets de développement, sa politique stratégique, ses bons fondamentaux et lélan de ses filiales. Sagissant du secteur pétrole et mines, il saccapare la onzième place dans le classement général, avec une performance de 4,56 %, redevable spécialement à lenvolée remarquable de la Compagnie Minière de Touissit, qui a atteint un record de 72,10 %, après seulement huit jours de cotation. Secteur des NTI : le dernier de la classe Le crédit à la consommation se situe à la place suivante, enregistrant une contre-performance de 1,76 %, liée en particulier à la crainte des investisseurs vis-à-vis des nouvelles dispositions fiscales relatives à la LOA. Hormis Salafin (+ 3,10 %), toutes les sociétés du secteur ont enregistré des évolutions négatives, à savoir Sofac (-11,72 %), Eqdom (- 2,94 %), Acred (- 2,09 %), Diac Salaf (- 1,86 %) et Taslif (- 1,73 %). Le leasing vient en treizième position avec une contre-performance de 2,61 %, intégrant la dépréciation du titre Maroc Leasing à plus de 7 %. Il est suivi du secteur des assurances qui a perdu 2,91% de sa valeur depuis le début de lannée, émanant dune détérioration globale des cours des valeurs qui le composent. Le secteur de la parachimie nest pas en reste. Il sest délesté de 4,72% depuis le début 2008. Fertima (-8%) est le principal contributeur à cette contre-performance. Le secteur de la chimie a été entraîné au seizième rang. Il a pâti vraisemblablement du mauvais comportement des titres Colorado (-11,9%) et de la Snep (-4,08%). Le secteur de lindustrie pharmaceutique atteste, pour sa part dune contre-performance de 6,56% et ce en dépit du contexte reluisant du marché national et des réalisations à la hausse enregistrées au terme de lexercice 2007 par lensemble des sociétés qui le composent. Concernant le secteur de matériels, logiciels et services informatiques, celui-ci arrive en 19ème position avec une contre-performance de 7,28 %, provenant principalement des pertes accusées par le grossiste informatique Matel PC Market (18,84%). Il est suivi de près du secteur touristique (-8,05%), tiré vers le bas par Risma qui accuse un repli de la même ampleur. Le secteur des services aux collectivités, représenté par le grand distributeur deau et délectricité au Maroc, Lydec, marque une contre-performance de 10,32 %, faisant spécifiquement référence à la dépréciation des résultats financiers correspondant à lexercice 2007. En bas de léchelle, vient le secteur des Technologies de lInformation et de la Communication qui affiche une perte de -18,83 %. Ce secteur narrive toujours pas à relever la tête. Les sociétés qui le composent passent par des moments difficiles depuis leur introduction en Bourse.