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Valeurs bancaires : Les «chouchous» des investisseurs
Publié dans Finances news le 14 - 06 - 2007

* L’indice des bancaires affiche un gain annuel de plus de 49%, surperformant ainsi les deux indices-phares du marché.
* Les banques cotées ont réalisé plus de 6,5 milliards de dirhams de bénéfices en 2006, en hausse de 85% par rapport à fin 2005.
* Restructurations, concentrations, reconfiguration de l’actionnariat, environnement plus favorable… sont autant de facteurs explicatifs de la bonne santé des banques cotées.
S’il est un secteur florissant dans la Bourse de Casablanca, c’est bien aujourd’hui celui des bancaires qui engrangent des profits record, et ce en dépit de l’intensification de la concurrence au cours de ces dernières années et son corollaire d’effritement des marges. Les investisseurs ne se sont pas trompés en misant sur ce secteur au centre de la dynamique que connaît l’économie marocaine. Conséquence de cet intérêt grandissant pour le secteur : l’envolée des cours boursiers des bancaires. En témoignent les performances extarordinaires de l’année dernière. Hormis la BMCI et la BMCE Bank, dont les cours affichaient à fin 2006 des performances annuelles respectives de 36% à 1.040 DH, et 66,67% à 1.250 DH, les autres titres bancaires ont tous surperformé les indices boursiers du marché. Ainsi, le CIH, la BCP, le Crédit du Maroc et Attijariwafa bank affichaient des gains annuels respectifs de 666,67% à 575 DH, 147,35% à 1.870 DH, 123,29% à 949 DH et 85,63% à 2.300 DH. Une tendance de fond qui s’est poursuivie sur 2007. Lundi 11 juin dans l’après-midi, l’indice des bancaires affichait une performance annuelle de 49,43% à 11.602,70 points, contre 7.764,52 points à fin 2006, surperformant ainsi les deux indices-phares du marché, le Masi et le Madex, qui caracolent pourtant avec des gains annuels respectifs de +24,37% à 11.752 points et +24,66% à 11.602 points.
Des résultats florissants…
Du côté de la volumétrie, l’intérêt des investisseurs se traduit par des transactions qui ont généré un volume global, à fin 2006, de plus de 33 miliards de dirhams, représentant ainsi plus de 28% du chiffre d’affaires global enregistré au cours de l’année sur le marché central. Mieux, les banques se sont adjugé durant le mois dernier (Mai 2007) plus de 66% du volume global du marché !
Quelles sont donc les raisons de cet intérêt grandissant des titres bancaires en Bourse?
Première raison : la bonne santé du secteur qui se mesure à l’aune de ses performances. 2,3 milliards DH pour le Groupe Banques Populaires, 2,1 milliards pour Attijariwafa bank, 950 millions pour la BMCE Bank, 535 millions pour la BMCI, 387 millions pour le CIH, 299 millions pour le Crédit du Maroc…les banques cotées ont affiché, au titre de l’exercice 2006, des bénéfices record largement supérieurs aux attentes des analystes et observateurs du marché. Ainsi, portés par des fondamentaux solides et par un environnement globalement favorable (croissance soutenue du PIB de plus de 8%, demande soutenue de crédits, restructurations et réorganisations réussies…), les prouesses réalisées par les banques confirment la tendance de fond du secteur au cours de ces dernières années. En se basant sur les réalisations des six banques cotées, on note que le produit net bancaire du secteur coté a progressé en 2006 de +23 %, à 15,8 milliards de dirhams, et que le résultat net a signé une hausse de plus de 85% à près de 6,5 milliards de dirhams, même s’il faut tempérer cette forte progression du fait qu’elle se justifie en partie par le résultat positif du CIH qui a affiché un bénéfice net de 387,6 MDH contre une perte de 48,5 MDH un an auparavant. Une performance qui se justifie, justement, par la restructuration réussie de la banque avec à la clé sa prise de contrôle par le Groupe CDG et l’entrée dans son tour de table du fameux Ecureuil français (Groupe Caisse d’épargne).
Dans une conjoncture globale
ment favorable
«Les banques profitent pleinement d’une conjoncture globalement très favorable tirée par une demande soutenue pour le crédit immobilier et le crédit à la consommation, favorisés par le niveau historiquement bas des taux d’intérêt», explique M. Lahlou, analyste financier de la place. Toutefois, les bonnes performances du secteur ne peuvent être expliquées seulement par l’effet d’une conjoncture globalement favorable. Ils sont surtout «le résultat d’une conjonction de facteurs dont les restructurations soutenues entreprises par les banques, notamment au tout début de cette décennie, et dont les effets se font de plus en plus sentir sur les résultats des bancaires», ajoute Lahlou.
Réorganisation, adoption de nouveaux systèmes d’information, diversification, recapitalisation et assainissement (particulièrement pour les banques publiques), reconfiguration de l’actionnariat, concentration via des fusions-acquisitions, nouveaux modes de gouvernance… sont autant de facteurs qui ont touché, à des degrés divers, toutes les banques de la place.
Par ailleurs, et grâce aux efforts entrepris par les banques en matière de provisionnement et de consolidation de leurs fonds propres au cours de ces dernières années, les banques marocaines affichent aujourd’hui des ratios de solvabilité très solides. Cela leur permet d’accélérer leur développement local en élargissant leurs réseaux d’agences, en étoffant leurs offres de produits et services et également en se positionnant sur les marchés régionaux (Maghreb et Afrique subsaharienne) pour y rechercher des relais de croissance.


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