* Lindice bancaire est plombé par les performances de BMCE en début dannée. Lindice des valeurs bancaires cotées sest déprécié de 8 % depuis le début de lannée, alors que les banques de la place enregistrent des performances mitigées, variant en fonction de la taille des organismes. Cest surtout la première décade de lannée qui a pénalisé lindice bancaire. En marge de la chute des cours de la place, celui-ci est passé de 10.202,59 points début 2009 à 8.410,63 points au 12 janvier dernier, concédant ainsi plus de 17 % en seulement sept séances de cotation. Cest la sous-performance du titre BMCE Bank qui pénalise lindice en se dépréciant de presque 25% sur la même période. Depuis, avec lannonce des résultats 2008 en mars dernier, lindice peine à remonter au niveau auquel il avait commencé lannée, et se fixait au 10 avril 2009 à 9.816,5 points. Cest dire que les performances économiques de lannée écoulée des établissements ont été insuffisantes pour les investisseurs. En effet, après la publication des états financiers, lon ressort un bénéfice sectoriel en baisse de 4%, nenregistrant que 6,3 Mds de DH contre plus de 6,5 Mds de DH en 2007. Cest la baisse relative des résultats enregistrés par la BMCE, le Crédit du Maroc et, surtout, le CIH qui plombe le secteur ; tandis quAttijariwafa bank et la BCP se distinguent par une envolée de leur croissance. Il faut aussi signaler que lannée a été plutôt bonne en terme dextension du réseau, avec pas moins de 318 nouvelles agences ouvertes un peu partout dans le Royaume. Ceci a permis au secteur denregistrer un encours crédits de 348,8 Mds de DH à fin 2008, soit une hausse de 30,8%, et un encours des dépôts de 393,4 Mds de DH, en croissance de près de 20%. Au niveau du produit net bancaire, celui-ci affiche un sursaut de 23 %, réalisant, au terme de 2008, une valeur globale de 24 Mds de DH. Ce sont les résultats nets des banques cotées qui sont mitigés. Le recul du total secteur de 4% est surtout dû à un recul du résultat du CIH de 71,5 % le résultat 2007 intégrait des éléments exceptionnels, et de la BMCE de 2,6%, les deux établissements étant pénalisés par des provisions exceptionnelles aux dires des analystes. Le Crédit du Maroc, quant à lui, a connu une dégradation de près de 15 % de son résultat net en raison dun accroissement du coût du risque. Ce dernier est passé à 8,3 %, soit le taux plus élevé du secteur.