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Investissements arabes : Comment en profiter ?
Publié dans Finances news le 05 - 06 - 2008

* Vu la progression soutenue des revenus relatifs à l’exportation de l’or noir par les pays du Golfe, soit 1.100 Mds de dollars en 2008, les investissements en provenance de cette région sont appelés à enregistrer une croissance sans précédent.
* Il est temps de mettre le holà à certaines pratiques administratives qui mettent en péril l’ensemble des progrès réalisés en terme de promotion des investissements.
Le cours du pétrole a battu tous les records en dépassant la barre des 135 dollars le baril récemment. Tant que l’Etat continue de mettre la main à la poche pour satisfaire les besoins énergétiques du marché national à un prix relativement raisonnable, la hausse perpétuelle des prix de l’or noir aura des impacts néfastes sur la stabilité des grandeurs macroéconomiques, en général, et l’investissement en particulier.
Si l’économie nationale se trouve dans une zone de turbulence à cause du renchérissement de cette matière vitale, sous d’autres cieux, la flambée flagrante des prix des produits pétroliers a été considérée comme une véritable mine d’or. En effet, les revenus des six pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ont été évalués à presque 300 milliards de dollars, en 2007. Cette somme colossale est appelée à se gonfler, de plus en plus, vu la hausse soutenue du prix du Brent. Selon une étude du cabinet Mckinsey, la valeur des exportations de l’or noir serait de plus de 1.100 Mds de dollars en 2008, soit 8.800 Mds cumulés d’ici à 2020.
Maroc : une destination privilégiée
Précédemment, la majeure partie de ces profits avait été investie ou placée sur des comptes aux Etats-Unis ou d’Europe. En revanche, les pays de la péninsule arabique ont procédé à un changement radical de leur stratégie économique. Faisant de certains secteurs, tels l’immobilier et le tourisme, leur cheval de bataille, les investisseurs arabes sont considérés actuellement comme les principaux professionnels de ces branches économiques au niveau international. Par ailleurs, les opérateurs arabes investissent davantage dans les pays arabes, principalement ceux situés au nord de l’Afrique. Ce constat est devenu une réalité concrète notamment après les attentats du 11 septembre 2001. Pour preuve, les investissements en provenance des pays du Golfe orientés vers les pays émergents du bassin méditerranéen ont dépassé la barre des 23 Mds d’euros ces cinq dernières années
Le Maroc figure permis les principaux pays qui ont bénéficié de cette nouvelle vague d’investissements. À titre indicatif, en 2006, les projets annoncés d’origine arabe constituaient la première source d’investissements à destination du Maroc, détrônant ainsi la France qui avait caracolé pendant des décennies à la tête de la liste des investisseurs. En enregistrant une progression à deux chiffres, les flux provenant de cette région ont grimpé de 1,13 Md de Dhs en 2005 à plus de 17 Mds en 2006, selon le bilan de la Commission d’investissement. En analysant la chronologie d’investissement de cette masse de capitaux arabes, on constate que l’arrivée de ces derniers a été enregistrée un an après la première vague d’augmentation des prix des hydrocarbures. Ce sont les holdings emiratis qui ont ouvert le bal en lançant des mégaprojets dans les différentes villes du Royaume. Suivant l’exemple de leurs voisins, les groupes qataris, bahreïnis… ont franchi le pas en entamant, pour leur part, des projets touristiques haut de gamme Selon les statistiques du réseau euro-méditerranéen des agences de promotion des investissements (ANIMA), les promoteurs arabes comptent engager, à long terme, des milliards de dollars au Maroc. Les Emirats Arabes Unis occupent le haut du podium avec des investissements qui dépassent les 6,5 milliards d’euros, notamment ceux de Emaar Holding (2,7 Mds d’euros, soit 30 Mds DH), Al Qudra Holding (2,1 Mds d’euros, soit 13,4 Mds DH ) et Dubai Holding (2 Mds d’euros, 22,4 Mds DH). Pour la même période, 2006-2007, les deux groupes bahreïnis (Gulf Finance House et Real Capit) ont consacré à leurs projets au Maroc plus de 1,3 milliard d’euros. Les principaux secteurs visés par ces investissements correspondent aux spécialités internationales des promoteurs arabes. Il s’agit en grande partie des secteurs de l’immobilier, du tourisme, de la logistique… Il est à signaler qu’il s’agit de fonds dont l’injection dans l’économie marocaine s’étale à long terme suivant le degré d’achèvement des projets.
Les défis sont toujours là !
L’arrivée massive de ces investissements est le résultat de l’état d’avancement réalisé sur les chantiers-phares lancés par le Maroc. Vu la croissance soutenue des revenus relatifs à l’exportation du pétrole par les pays du Golfe, les investissements en provenance de cette région sont appelés certainement à s’accroître. La question qui se pose à ce niveau est : quelle serait la part du Maroc dans ces investissements? La réponse à cette question dépendra du degré de correspondance des résultats des investissements par rapport aux prévisions. La rentabilité de certains projets touristiques entamés en Egypte a été en dessous des prévisions, ce qui a poussé ces investisseurs à geler un certain nombre de projets dans plusieurs pays. Cependant, le Maroc reste très promoteur, notamment au niveau du secteur touristique et de l’immobilier. La saturation de la péninsule ibérique en terme d’offre touristique fait du Maroc une nouvelle plate-forme de développement de cette branche.
Mais, faut-il le souligner, les investisseurs arabes déplorent l’anarchie qui règne dans l’administration marocaine. Il est temps de mettre le holà à certaines pratiques administratives qui mettent en péril l’ensemble des progrès réalisés. En plus, les promoteurs arabes ignorent le dynamisme dans lequel s’inscrit l’économie nationale à cause de l’absence de communication en arabe à propos des opportunités offertes par l’économie marocaine, d’une part, et le nombre limité des commissions dont l’objectif est de promouvoir une nouvelle image du Maroc, d’autre part. En fait, l’ensemble des investissements initiés résulte d’un engagement personnel de S.M. le Roi. Les centres d’investissement nationaux et l’ensemble des institutions dont l’objectif est la promotion de l’investissement, doivent faire l’objet de plus de mobilité, puisqu’il s’agit d’une occasion à ne pas rater.


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