* Les titres des sociétés de financement cotées subissent une baisse générale. * Le relèvement de la TVA sur la LOA inquiète les boursicoteurs. * La méfiance est de mise. Les nouvelles mesures de la Loi de Finances de 2008 relatives à la fin de lexonération en ce qui concerne les opérations de leasing ont eu un réel impact sur les sociétés de financement cotées. En effet, les actions de ces dernières ont vu leur valeur boursière dégringoler durant la période de début novembre et le 25 janvier à contre-courant du marché. La contre-performance générale du secteur est pour le moins manifeste. Le titre Acred a subi une légère baisse de 1,3% à lissue de la période précitée. La valeur a clôturé le 25 janvier à 1.480 DH contre un cours de 1.500 DH à la clôture du 1er novembre 2007. Laction Eqdom, quant à elle, a enregistré un repli de 5,6% sur les 86 jours. Son cours sest établi à 1.610 DH contre un cours de 1.700 DH au début de novembre dernier. Débutant le mois de novembre à 220 DH, la valeur Diac Salaf a, pour sa part, chuté de 6,2% pour sétablir à 207 DH. Idem pour Maghreb Bail qui a vu son cours boursier baisser de 5,1% durant cette période. Il est passé de 676 DH à 643 DH. Pour ce qui est du cours de laction Maroc Leasing, il a réalisé une baisse de 4,9% en passant de 400 à 381 DH. Quant au titre Sofac Crédit, il a accusé une légère baisse de 2,79%. Entamant le mois de novembre avec un cours de 515 DH, le titre sest établi à 501 DH au 25 janvier. Enfin, le titre Taslif a affiché une baisse de 3%. Son cours est passé de 892 DH à 866 DH à la clôture du 25 janvier. Méfiance : Cet impact a été ressenti dès les dernières semaines de 2007. Les boursicoteurs avaient commencé à se débarrasser des titres de sociétés de financement quils détenaient. Une partie des analystes financiers de la place déclarent que «les actionnaires, appréhendant la hausse de la taxation concernant les profits sur les cessions des valeurs mobilières publiée au niveau du projet de Loi de Finances, ont profité de cette période pour revendre certaines de leurs actions». Toutefois, la principale raison expliquant ce phénomène, selon un groupe danalystes de la place, cest la méfiance que les particuliers ont commencé à avoir envers ce secteur. Ils estiment que le passage de la TVA de 10 à 20% pourraient faire migrer un nombre considérable de clients ; ce qui est susceptible de faire baisser la production et par conséquent le résultat. Dailleurs, selon les analystes du marché, la tendance est toujours baissière durant le mois de janvier.