* La valeur a perdu 5% à 915 DH, contre un cours dintroduction de 960 DH. * Les personnes physiques vendent massivement. * En face, les zinzins semblent ne pas suivre Microdata a été, semble-t-il, mal accueillie par le marché boursier. Les actions de cette dernière ont vu leur cours dégringoler dès le deuxième jour de son introduction en Bourse, le 2 janvier. Pourtant, laction était réservée à la hausse lors de la première séance de cotation intervenue le 31 décembre dernier. Introduite à 960 DH, laction cotait, à lheure où nous mettions sous presse, à 915 DH, soit une baisse de 5%. Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour que la valeur informatique ait un parcours boursier ordinaire. À commencer par la période de souscription qui a été clôturée par anticipation deux jours seulement après son lancement. Mieux, les résultats techniques de lopération ont révélé un fort engouement pour la valeur : le taux de satisfaction de la demande sest fixé à 7,51% seulement ! Les souscriptions ont atteint un montant de plus de 1,6 Md de DHS contre un montant offert de seulement 120,96 MDH. Lopération a été sursouscrite ainsi plus de 12 fois. Pourquoi alors cette surprenante baisse ? Selon Salim El Jaï, le responsable de linformation et de la communication financière de Microdata, la raison principale est le fait que «les personnes physiques ont décidé de vendre leurs actions. Dautant plus que celles-ci étaient réservées à la hausse le premier jour». Dun autre côté, les zinzins qui, en principe, récupèrent les actions revendues au niveau du marché secondaire se sont abstenus, semble-t-il, de le faire. La valeur Microdata présente pour autant un business plan très prometteur. Selon le compte de résultat prévisionnel de la société, le chiffre daffaires serait multiplié par deux, passant de 167,54 MDH en 2006 à 363,54 MDH en 2011. Le résultat net après impôt atteindrait, lui, plus de 42 MDH en 2011, contre un peu plus de 16 MDH à fin 2006 Mais, paraît-il, «les décisions dachat et de vente ne présentent pas une réelle relation avec les éléments fondamentaux de lentreprise», martèle un analyste de la place. Pourtant, le management de la société affirme que les institutionnels, principaux clients de la firme, font confiance à son projet de développement et à ses perspectives prometteuses. Paradoxal!