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Industrie : Pourquoi le taux d’utilisation des capacités de production est faible
Publié dans Finances news le 29 - 11 - 2007

* Les causes de l’arrêt de production sont principalement l’insuffisance de la demande tout au long de l’année, les coupures d’eau et d’électricité et les pannes de machines qui ne bénéficient pas de maintenance.
* Les exportations peinent dans la mesure où l’économie nationale n’est pas bien inscrite dans le mouvement de globalisation enregistré au niveau international.
Malgré l’évolution du taux d’utilisation des capacités de production (TUCP) enregistrée par l’industrie marocaine, celle-ci n’arrive pas à exploiter d’une manière optimale ses capacités de production. En effet, le TUCP a atteint une croissance remarquable en enregistrant en 2007 un pic de 77%, mais cet accroissement demeure caractérisé par la forte fluctuation et la faiblesse de son niveau total par rapport à d’autres pays. Selon le rapport publié récemment sur la politique monétaire pendant les trois premiers trimestres de l’année 2007 par Bank Al-Maghreb, «l’évolution du taux d’utilisation des capacités de production dans le secteur industriel s’inscrit dans une orientation à la hausse qui pourrait peser sur les prix des produits industriels si elle se poursuit au cours des prochains trimestres».
Les obstacles au développement du TUCP
Quoique ayant souvent les moyens financiers pour utiliser à 100% leur capacité de production, les entreprises travaillent généralement en sous-capacité de production de plus de 25%. Cela est dû généralement au faible niveau de la demande, notamment extérieure, et à l’arrêt fréquent de la production.
Selon une enquête effectuée sur le climat de l’investissement au Maroc, «un tiers des firmes arrête la production d'au moins un produit par an, pour une durée moyenne de 73 jours».
Les causes de cet arrêt, selon l’étude, sont dues principalement à l’insuffisance de la demande tout au long de l’année, les coupures d’eau et d’électricité et les pannes de machines qui ne bénéficient pas de maintenance. Le professeur Ben Ali explique cette situation par le fait que «certains secteurs souffrent de l’absence d’utilisation optimale des capacités de production à cause, d’une part, d’un manque des matières premières de base et, d’autre part du faible niveau de rentabilité conséquence d’une production peu compétitive».
En effet, le faible niveau de la qualité d’une part très importante de la production nationale ne permet pas à cette dernière d’accéder aux marchés internationaux, l’une des principales voies de commercialisation. «Le niveau élevé du déficit commercial enregistré par le Maroc montre que la compétitivité de l’économie nationale est dans un état critique. Les exportations connaissent une véritable crise dans la mesure où l’économie nationale n’est pas inscrite dans le mouvement de globalisation enregistré au niveau international», ajoute Driss Ben Ali.
D’autre part, la baisse de la pluviométrie qui s’est manifestée brusquement sur la productivité nationale a eu comme conséquence la baisse de la circulation des revenus sur le plan du circuit macroéconomique. Dans le même sens, le rapport de Bank Al-Maghrib note que «compte tenu d’une croissance économique de 1,9% durant le premier trimestre 2007, au lieu de 6,7% un an auparavant, soit un rythme inférieur à la croissance potentielle de l’économie nationale, l’output gap global s’est établi à -3,2%. De même qu’au deuxième trimestre le PIB global s’est accru de 1,7% au lieu de 7,9%, laissant apparaître un output gap négatif de -2,1%».
Selon l’étude faite sur le climat de l’investissement, les coupures d’eau et d’électricité et les pannes techniques qui ne sont pas résolues immédiatement suite au faible niveau de formation du personnel contribuent à hauteur de 30% à l’arrêt de la production. Cette situation défavorable pourrait s’accentuer prochainement, à cause de la hausse de la facture énergétique et de la décroissance de la pluviométrie. «La flambée des prix des hydrocarbures ces dernières années a accentué cette faiblesse. En outre, le faible niveau de formation des ressources humaines constitue un obstacle important au développement de l’économie marocaine.
En revanche, les pays de l’Europe de l’Est ont pu développer leur système éducatif, comme c’est le cas pour la République Tchèque qui affiche un TUCP de plus de 80%», constate Driss Ben Ali.
Par contre, la faiblesse du niveau du TUCP ne correspond pas à l’ensemble des secteurs de l’économie nationale. Le rapport de Bank Al-Maghrib note que «les taux les plus importants ont été enregistrés au niveau de l’industrie électrique et électronique (81%), de l’industrie chimique et parachimique (80%) et du textile et habillement (75%)». En effet, ce sont ces trois secteurs qui commencent à prendre une place de plus en plus importante dans l’économie nationale et qui ont permis d’enregistrer le pic de 77% en 2007.


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