* SAR le Prince Moulay Rachid a procédé, lors de l'inauguration du SIEL 2007, à la remise du Prix du Maroc du Livre. * Le Prix 2006 a récompensé des écrivains qui ont tracé lentement leur chemin au sein du paysage littéraire marocain. Le Prix du Maroc du Livre a été institué depuis 1962. Les lauréats de ce prix, représentant plusieurs genres littéraires, se sont souvent hissés au rang d'écrivains qui ont su traduire les sensibilités et les affinités non exprimées des «citoyens-lecteurs ». Car il faut l'avouer, la problématique de la lecture pèse toujours négativement sur la diffusion, mais aussi sur la découverte des jeunes talents. Cette année, le prix de la création littéraire a été partagé entre Zahra Mansouri pour son roman «Al Bawar» et Amza Ben Driss Al Outhmani pour son roman «Le fils du soleil». Deux écrits caractérisés par une approche originale des problèmes souvent «existentiels» dont la littérature marocaine essaie toujours d'avoir sa conception propre et authentique. Le prix des études littéraires et artistique, une épreuve à forte connotation académique, a été attribué à Mohamed Addahi pour son livre consacré à la «Sémiologie du discours romanesque». Une étude dont les initiés à la vie littéraire marocaine semblaient avoir besoin. Les autres prix du livre 2006 ont concerné aussi les sciences humaines, sociales et juridiques. Comme pour le prix du meilleur roman, ce prix a été partagé entre Monya Lamghari pour son essai «Mogador, Essaouira» et Mostapha Naïmi pour son livre «La dynamique des alliances ouest-sahariennes». Deux études se caractérisant surtout par le traitement qu'elles accordent à des questions d'actualité et dont les responsables puisent toujours dans leur imaginaire pour trouver les solutions les plus originales. Tandis que le prix de la Traduction a été décerné à Ahmed Bouhassane pour la traduction du livre «Al Moujtamâa wa Al Moqawama fi Al janoub Acharki», ouvrage de Rass I Dann. Il faut souligner que le département de la Culture a fait coïncider l'attribution du Prix du Maroc du Livre avec le SIEL 2007. Une manière de donner aux nouveaux lauréats de meilleures chances pour commercialiser leurs écrits. La crise de la lecture affecte surtout les écrits marocains qui n'ont pas encore su intégrer les meilleurs réseaux de commercialisation et de publicité.