Les relations sexuelles hors-mariage sont prohibées non seulement par l'Islam, mais aussi par les autres religions monothéistes. Le manque d'éducation sexuelle favorise les dérives à un moment où les autorités semblent ne plus légiférer. La position de l'Islam vis-à-vis des relations sexuelles hors-mariage est claire. Dans plusieurs parties du Coran, des versets prohibent l'acte sexuel non-matrimonial. Dans des pays où la « Chariaâ » (loi islamique) est appliquée, en bonne et due forme, comme c'est le cas en Arabie Saoudite, ceux qui commettent l'adultère sont lapidés tandis que ceux qui vivent une expérience sexuelle, sans être mariés, sont fouettés. Au Maroc, les relations sexuelles hors-mariage ne sont pas tolérées par les familles marocaines, mais elles le sont par les autorités. Même si le code pénal marocain qualifie ce genre de relations comme étant une incitation à la débauche, la police n'intervient plus pour assurer le respect des valeurs de la société comme c'était le cas auparavant, où le simple fait de se balader avec une fille dans la rue, était interdit. Aujourd'hui, les jeunes vivent, de plus en plus librement, des relations sexuelles hors-mariage. Cette « vérité » n'est qu'apparente. En effet, dans une société arabo-musulmane comme la nôtre, les jeunes vivent leur relation intime en cachette, malgré la « pseudo-liberté » dont ils jouissent sur les colonnes de certaines publications. Les filles restent néanmoins les grandes perdantes puisqu'il en va de leur virginité, élément sans lequel, la femme au Maroc ne peut trouver facilement un mari. La majorité des jeunes, qui vivent une relation sexuelle hors-mariage, est motivée par la découverte du sexe et de l'autre. Dans un contexte sociale, où l'éducation sexuelle fait défaut à l'école et à la maison, la voie reste donc libre à toute sorte de dérive.