* Comme à l'accoutumée, c'est la période de grande affluence des voyageurs à l'occasion de la fête de l'Aïd Al Adha qui risque encore cette année de paralyser le secteur du transport de voyageurs. * Véritable casse-tête et pour les voyageurs et pour les opérateurs, la forte demande restera partiellement insatisfaite. Les petites entreprises vivant dans l'informel sont probablement les principales bénéficiaires de la forte demande qu'enregistre le secteur du transport de voyageurs durant cette période. Vacances scolaires, fêtes de fin d'année, et bien sûr, Aïd Al Adha, voilà les ingrédients de la forte affluence des voyageurs attendue cette année. «Toute la difficulté tient au fait que tout le monde arrive pratiquement à deux ou trois jours avant l'Aïd», explique un gérant d'agence à la gare routière Ouled Ziane à Casablanca. «Le parc d'autocars disponible actuellement, explique ce gérant, est incapable de satisfaire la demande». Le transport routier reste en effet le plus utilisé par les voyageurs. Le transport ferroviaire, quant à lui, enregistre l'un de ses moments d'engagement les plus forts. La qualité de service diminue sérieusement durant cette période où même les horaires des trains peuvent subir des changements. Toujours est-il que les chiffres du ministère de l'Equipement et du Transport indiquent que 90% des personnes qui se déplacent au Maroc choisissent la route. Cette période de l'Aïd est aussi marquée par une hausse des prix des tickets de voyage. Certains transporteurs profitent de la forte demande pour pratiquer des tarifs illégaux. La carence du contrôle y est certainement pour quelque chose. Mais pour ceux qui doivent se déplacer, comme cela a été le cas en 2005, le plus important est de monter à bord d'un autocar, à n'importe quel prix. Il faut remarquer que la variable de la sécurité routière est également à prendre en considération. Sur ce point, les agents de contrôle devront faire preuve de beaucoup de vigilance.