La volonté du Roi Mohammed VI de raffermir le partenariat sud-sud est une loin d'être une clause de style. N'en déplaisent à ceux qui, sournoisement, murmurent que tous les actes posés par le Souverain depuis son accession au Trône n'avaient pour seul dessein que de permettre au Maroc de réintégrer l'Union africaine. La présente tournée royale balaie d'un revers de la main ces allégations mensongères et tend, en ce sens, à prouver le tropisme et la mauvaise foi de tous ces ennemis du Royaume. Aujourd'hui, la priorité du Souverain est bien circonscrite : le développement économique du continent, dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant. Les nombreux projets structurants dévoilés lors de ses dernières visites dans le continent, que ce soit au Nigeria ou en Ethiopie, témoignent, tant s'en faut, de l'ambition d'inscrire le continent dans un cycle de prospérité et de croissance durable et inclusive. Et cette nouvelle tournée africaine ne déroge pas à la règle. Au Ghana, 25 accords gouvernementaux et ceux relatifs au partenariat public- privé dans différents domaines de coopération ont été signés. De même, 19 accords de coopération ont été signés entre le Maroc et la Zambie, pays qui représente le 3ème PIB de l'Afrique Australe avec 26,8 milliards de dollars. Ces accords, incontestablement, ouvrent de nouvelles perspectives aux partenariats bilatéraux et, surtout, élargissent le champ stratégique de la diplomatie marocaine. Ainsi, en s'appuyant sur ses partenaires historiques (zone de confort) tout en ouvrant de nouveaux horizons de coopération avec des pays avec lesquels les relations bilatérales étaient relativement faibles, le Maroc consolide donc son ancrage africain. Une africanité revendiquée, assumée avec force et à laquelle s'identifient toutes les composantes de la Nation.