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Distribution de produits d’assurance : Internet, un outil pertinent si toutefois…
Publié dans Finances news le 08 - 11 - 2007

* La distribution de produits d’assurance via Internet a connu un développement assez lent dans le monde, mais elle a donné lieu à une grande compétitivité en terme de prix entre compagnies d’assurance.
* Au Maroc, c’est CNIA qui ouvre le bal avec le premier site web marchand où elle proposera progressivement tous ses produits.
* Pour un assureur de la place, c’est une bonne initiative. Mais les facteurs de succès sont intimement liés à la nature des produits, à l’implication de la chaîne de valeur et à l’initiation des clients à l’outil Internet et aux opérations financières.
L’utilisation de l’Internet comme canal de distribution des produits d’assurance a fait son apparition dans le monde il y a quelques années de cela, mais elle a connu une évolution quelque peu lente par rapport à d’autres produits de consommation. Au Maroc, l’utilisation de cet outil dans le monde des assurances a été portée par la compagnie d’assurance CNIA qui vient de lancer le premier site web marchand des produits d’assurance au Maroc.
Une première ! Mais quel développement aura cet outil ? C’est la grande inconnue actuellement. Le lancement de ce site annonce le début d’une expérimentation de ce canal au Maroc.
Dans le monde, en Europe en particulier, l’Internet est vite devenu un facteur de compétitivité pour les compagnies d’assurance vu l’absence de commissions de conseillers.
Ainsi, le phénomène low cost y a pris naissance suite à des comportements de consommation, amplifié par le développement des transactions en ligne grâce aux frais réduits. Ce modèle économique à «bas coût» a permis aux acteurs financiers du marché de se distinguer et de se positionner sur un nouveau territoire commercial.
Au Maroc, l’histoire vient à peine de commencer !
Un terrain commercial encore vierge !
Un assureur de la place qualifie de pertinent le lancement par CNIA du premier site marchand de produits d’assurance au Maroc et l’utilisation d’Internet comme nouveau canal de distribution. Il faut quand même que ce soit des produits simples, immédiatement compréhensibles. Et puis ça marche, si l’on prend à titre d’exemple l’expérience du marché français, au travers des moteurs de comparaison où l’on trouve des produits relativement standardisés et relativement homogènes en terme de garanties offertes. Ça permet de comparer les garanties, les niveaux de franchise… etc. Et puis, il ne reste que la variable prix pour que le client fasse son choix. Donc, le prix est important, voire décisif. Et là, Internet est un instrument très fort.
Cet assureur émet cependant quelques réserves sur la question. Ainsi, pour l’industrie de l’assurance, Internet serait beaucoup plus approprié pour les produits dommages, achetés couramment. A la marge, la complémentaire santé, même si c’est un peu plus compliqué que les autres produits sus-mentionnés, elle pourrait éventuellement être proposée en ligne.
«Ce sont des produits où il n’y a pas de conseils derrière, donc vous n’avez pas forcément besoin de contact, mais pour peu que vous vous y connaissiez en produits d’assurance, que le site soit bien fait et qu’il puisse y avoir un phone call pour poser deux ou trois petits questions, l’outil Internet marche bien.
Et puis quand vous passez votre commande en ligne pour une assurance auto, vous n’allez pas commettre une erreur magistrale et même si vous vous trompez, en terme de prix, ça sera une marge très réduite», apprend-on auprès de cet assureur ayant préféré garder l’anonymat. On apprend également qu’Internet donne de bons résultats si la mécanique est bien huilée, parce qu’il n’y a pas pire et plus agaçant que de vouloir acheter quelque chose sur Internet et de se rendre compte que c’est compliqué. Ce canal nécessite ainsi une implication de toute la chaîne de valeur de la compagnie d’assurance.
Mais on n’est plus dans le même ordre d’idées quand il s’agit de prendre une décision de placement d’une épargne, car ce n’est pas le même ordre de problèmes.
Pour revenir à l’expérience française, Sogecap, le site de la Société Générale, avait émis les premiers contrats en ligne et le constat était que le démarrage de l’outil était plutôt lent pour les produits Vie et épargne.
Et à ce stade, il y a lieu de noter que la Société Générale n’avait pas développé son propre outil, parce que ce qui est plus valable c’est d’être présent sur des sites financiers ou des Bourses en ligne qui proposent la panoplie des produits financiers ; partant de la logique qu’un client ne va pas souscrire à une police d’assurance en ligne, mais qu’il va faire toutes ses opérations financières en ligne.
Donc la cible de cet outil reste dans ce cas précis, bien limitée. L’assurance en ligne n’ayant marché qu’auprès des internautes qui sont déjà initiés et habitués à acheter ou à vendre des produits financiers par Internet.
«Mais c’est tout petit, même aujourd’hui cela représente une toute petite capacité de distribution. Et même si ça marche, ça concerne une frange de clientèle jeune, des cadres qui ont des revenus et un patrimoine qui se constitue. Ce n’est pas les grosses fortunes ni les gros épargnants», poursuit cet assureur qui n’exclut pas que sa compagnie lance un site, peut-être pas dans le même concept que celui de la CNIA, mais l’idée est en cours de façonnage.
«Le canal Internet est une bonne initiative pour les produits dommages. L’étape ultime pour le développement de ce canal au Maroc est que plusieurs compagnies le fassent et qu’il y ait un site de comparaison qui englobe toutes les offres en ligne de ces compagnies, un site comme boursorama.com en France. Mais faire le mix entre Internet et le téléphone me paraît très adapté», conclut-il.
Le paiement en ligne, grand handicap
C’est une limite forte que payer en ligne au Maroc. Et cet obstacle n’est pas uniquement propre aux produits d’assurance, mais à tous les produits sans aucune distinction . Ce mécanisme n’étant toujours pas mis en place et la signature électronique toujours en bloquage, il est prématuré de conclure qu’Internet permettra une meilleure compétitivité de prix des produits d’assurance en ligne.
Même si l’on peut avancer que de manière générale, il y a une différence dans le business modèle de la vente en ligne par rapport à la vente en dur, il y a une différence de prix. Ainsi, lorsque vous achetez sur Internet, le prix est souvent moins élevé. Cette différence de prix est liée au commissionnement et à l’absence de la valeur ajoutée du conseiller.
Donc, logiquement, il doit y avoir une différence de prix parce qu’il n’y a pas l’intermédiation du courtier.
Mais seul l’avenir nous le dira !


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