Parution de la première édition «Les leaders de la RSE au Maroc» : un éclairage pointu sur la relation entre les droits et devoirs de l'entreprise au Maroc. Cette nouvelle publication vient apporter un nouveau souffle dans la presse d'analyse spécialisée. Guide annuel, «Les leaders de la RSE au Maroc», édité par Dar Attawassoul, est un ouvrage qui ambitionne de faire le point sur l'état de la gouvernance et de la RSE au Maroc. L'urgence sociétale n'a jamais été aussi pressante, et l'entreprise en a pris désormais conscience. Ainsi, cet ouvrage, premier du genre, incite les spécialistes à dresser l'inventaire des prochains changements majeurs induits par cette reconnaissance, tant individuelle que collective, dans les entreprises. Pour cette première édition, ce guide-ouvrage s'est attaché à ressortir une généalogie de la pensée RSE au Maroc en analysant ses ressorts aussi bien auprès du monde syndical et entrepreneurial qu'auprès de l'Etat, de la société civile ou du monde universitaire. Ainsi, l'auteur de l'ouvrage, Hassan Bouchachia, a compilé des réflexions des professionnels pour tenter de mieux préciser les termes du contrat de la relation droits/devoirs de l'entreprise dans son contexte actuel. Quand Miloudi Moukharik, SG de l'UMT, avance la question de la culture pour qualifier le comportement de «l'entrepreneur marocain qui n'accepte pas de partager, même partiellement, le pouvoir avec un syndicat», lit-on dans l'ouvrage, il est tout à fait conscient du fossé «paradigmatique» qui sépare certains dirigeants d'entreprises avec l'une de leurs principales parties prenantes : leurs collaborateurs. C'est ce qui fait dire au chercheur Hamid Bouchikhi, qu'une «entreprise qui met en place une démarche RSE sans s'assurer du respect des lois dans toutes les sphères de son action, risque de poser une belle cerise sur un mauvais gâteau», lit-on dans le guide. Une pratique RSE multivitesses ! Qu'entend-on par «Respon-sabilité sociale del'entreprise» ? Pourquoi, en ces temps de crise, la démarche RSE constitue-t-elle une réelle opportunité pour l'entreprise de réconcilier les dimensions du «triple bottom line» : Personnes, planète, profit. Pour répondre à ces questions, Hassan Bouchachia a énuméré, lors de la conférence de presse organisée récemment au siège de la CGEM pour présenter son livre, quatre typologies de démarche RSE qui ressortent de sa radioscopie des entreprises marocaines. Il y a d'abord les entreprises qui s'arrêtent à l'étape du questionnement sur l'utilité de la RSE et ne se décident que partiellement à franchir le pas. Ensuite, il y a la deuxième catégorie constituée essentiellement de filiales de firmes multinationales et pour qui la RSE est une formalité processurale de reporting. En troisième lieu arrivent les entreprises qui ont développé une attention particulière vis-à-vis de leurs parties prenantes. Elles sont peu nombreuses mais le contenu de leur intervention dépasse les attentes du marché. Enfin, celles qui rentrent dans la logique d'un référentiel normatif de plus en plus exigeant tel que ISO 26.000, le global report initiative (GRI), ou les principes directeurs de l'OCDE...