Les exportations liées à l'industrie alimentaire ont progressé de 3,4% pour se situer à 20,1 Mds de DH en 2013. La prépondérance du secteur agroalimentaire dans la dynamique économique du pays est reflétée par sa part dans les exportations nationales (18,5%). L'importance du secteur agroalimentaire est amplement corroborée par certaines données qui balayent les arguments pouvant lui dénier le rôle moteur qu'il joue dans l'économie nationale. Sous le prisme macroéconomique, le secteur contribue à hauteur de 16% du PIB (amont agricole) sans compter son aval agro-industriel, estimé par la Division des études et des prévisions financières (DEPF) à 4% du PIB. Cela dit, dans sa stratégie de résorber le déficit de la balance commerciale estimé à près de 19% du PIB en 2013, l'Etat a érigé dans le déploiement des différents plans sectoriels, l'agroalimentaire comme force motrice des métiers mondiaux du Maroc. Cela montre que le pays regorge d'une palette d'avantages comparatifs dans ce domaine. A ce titre, il est important de souligner que les exportations inhérentes à l'industrie alimentaire ont progressé de 3,4% pour se situer à 20,1 Mds de DH en 2013. La prépondérance du secteur agroalimentaire dans la dynamique économique du pays est aussi reflétée par sa part dans les exportations totales l'année dernière (18,5%). Au demeurant, en faisant une approche comparative des performances réalisées en 2013 par les autres métiers mondiaux du Maroc, en l'occurrence l'aéronautique (+14,7%), l'automobile (+23,3%) ou l'électronique (+11,9%), l'on constate que le rythme de croissance des exportations alimentaires est moins soutenu (+3,4%). Cela peut amener à s'interroger sur les causes de l'érosion des avantages comparatifs du pays, largement pointées du doigt par le dernier rapport sur le sujet (DEPF mai 2013). Et pourtant, les atouts dont le Maroc recèle, devraient faciliter l'adaptation du secteur agroalimentaire aux évolutions du marché international. Or, ce qui est relevé est la prévalence de la stagnation des parts de marché mondiales concernant les fruits et légumes non transformés. Quant aux produits transformés, la DEPF mentionne que les exportations restent toujours en deçà des potentialités du pays contrairement à d'autres comme l'Italie, l'Espagne et la Turquie qui ont su faire progresser substantiellement leurs parts de marché. En définitive, les exportations agroalimentaires peuvent se renforcer davantage, à condition de diversifier les marchés.