Le succès des précédentes éditions a poussé les exposants à réserver leur stand dès la fin du Salon. Ils s'activent pour profiter de l'évènement et réaliser de bonnes affaires. Le Salon international de l'agriculture est devenu, après huit ans, l'un des grands événements annuels tant attendus du pays. Très suivi, très convoité, impliquant les plus hautes autorités de l'Etat et les grands opérateurs, le SIAM a atteint le niveau de maturité souhaité. L'implication personnelle et permanente de SM le Roi explique en grande partie cette euphorie pour le SIAM. Le Souverain veut que l'agriculture soit un moteur de développement et un levier pour lutter contre la pauvreté. Outre les professionnels du monde agricole, les opérateurs des autres secteurs viennent en grande pompe pour conclure des affaires ou promouvoir leur image de marque. Eu égard aux précédentes édition, l'événement draine pas moins de 600.000 visiteurs. Un succès qui a poussé les exposants à réserver leur stand dès la fin du précédent Salon. Ils s'activent pour profiter de l'évènement et réaliser de bonnes affaires. Le SIAM n'a rien à envier aux autres Salons à dimensions internationales connus dans le monde. Il gagne d'année en année en maturité permettant aux agriculteurs marocains de nouer des contacts fructueux, de s'enquérir des dernières innovations et, aussi, de débattre de plusieurs sujets d'intérêt commun. Meknès, durant une semaine, devient ainsi la capitale agricole du Maroc. L'édition de cette année est marquée tout d'abord par une bonne saison agricole. La clémence du ciel, à travers une année humide et pluvieuse, annonce des récoltes record. Les performances attendues de la campagne agricole assureront au pays un niveau de croissance encourageant en cette période de crise. L'agriculture continue d'être un secteur d'une grande importance, vu que la population rurale qui représente la moitié des habitants du Royaume est largement dépendante de ce secteur. La demande nationale, que ce soit d'investissement ou de consommation est elle aussi intimement liée aux aléas climatiques.L'une des particularités du SIAM est que l'on opte pour d'autres outils de communication. Ainsi, le mode de promotion des produits est complètement différent du marché classique. On n'y trouve pas ces attachés commerciaux BCBG avec costume-cravate, mais plutôt des professionnels qui savent communiquer avec les gens du métier. Le français est rarement utilisé, sauf pour répondre aux besoins d'un responsable d'une grosse structure agricole. Ce sont le darija et les dialectes berbères qui sont les plus employés. Il faut parler le langage de la clientèle cible. Les fellahs sont tous issus des campagnes et du monde rural. Pour les toucher, il faut être simple, sincère et spontané.