* La 5ème édition se focalise sur le développement durable. * 700 exposants, dont 100 étrangers, et 500.000 visiteurs attendus. Le Salon International de lAgriculture au Maroc (SIAM) tiendra sa 5ème édition. Comme à laccoutumée, il sera organisé au Sahrij Swani à Meknès du 28 avril au 2 mai. Lévènement est devenu un rendez-vous incontournable des professionnels du secteur. Plus de 500.000 visiteurs sont attendus cette année et 700 exposants, dont 100 émanant de 20 pays étrangers, figurent sur la liste. Pour ce qui est du thème choisi pour cette édition, les organisateurs ont opté pour lapproche écologique. «Cette thématique a été élue dans le but de mettre en exergue un des atouts stratégiques de lagriculture, aussi bien sur la scène nationale quinternationale, des techniques de culture raisonnées et équilibrées dans le pur respect des normes écologiques en vigueur», a affirmé Jawad Chami, commissaire du Salon. «Le Salon va se dérouler dans un contexte très favorable marqué par une année agricole record et on sattend aussi à une saison meilleure, surtout avec limportant cumul pluviométrique enregistré. Les exposants sactivent pour profiter de lévènement et réaliser de bonnes affaires», a affirmé Moha Marghi, secrétaire général du ministère de lAgriculture et de la Pêche maritime. Les pôles thématiques retenus sont au nombre de 9 : il sagit des 16 régions du Royaume, sponsors et institutionnels, linternational, les produits agricoles, lagrofournitures, le machinisme agricole, la nature, lenvironnement et le développement durable, le souk et lélevage. Par ailleurs, la 5ème édition insiste sur le volet animation avec des conférences thématiques : concours danimaux, concours dhuiles et ateliers de travail, rencontres B to B et animation du village sont au programme. « Notre objectif est que ce Salon demeure un lien fort de communication et déchange entre le monde agricole et le grand public. Nous mettons tout en uvre pour valoriser lidentité de nos entreprises et de nos stands par le biais, notamment, de nouveaux dispositifs de communication, de nouvelles logistiques, dans les meilleures conditions techniques», a précisé Chami. Pour ce qui est des points négatifs, le commissaire du Salon a précisé que «au fil des éditions, la qualité du Salon saméliore dannée en année et nous permet de détecter les points négatifs et de les corriger». Un constat confirmé par M. Marghi qui précise que «à la fin de chaque édition, les organisateurs font le bilan, y compris les points négatifs, pour les éviter et assurer les bonnes conditions pour le déroulement du Salon».