L'insécurité routière coûte cher à une entreprise. La formation peut réduire considérablement ce risque. Dans le cadre de l'accompagnement de ses clients et de l'amélioration de ses services, Budget Locasom a organisé un séminaire de formation sur «La prévention des risques routiers dans l'entreprise». A cet égard, l'entreprise de la location longue durée a fait appel à Drive consulting cabinet, spécialisé en la matière, avec lequel elle dispose déjà d'un accord de partenariat. «Nous cherchons à apporter assistance à nos clients. La sinistralité est un facteur pénalisant pour une entreprise en matière de coût, d'image et d'immobilisation de véhicules et des personnes», a souligné Senhaji, DG de Locasom. Evoquant l'hécatombe des routes marocaines, Nadia Tazi, directeur de Drive consulting, a souligné les dégâts humains et matériels causés. «Ce sont des sinistres qui peuvent être évités du fait que l'erreur humaine en est la cause dans 80% des cas», a-t-elle indiqué. Et d'ajouter : «Pour l'entreprise, le risque routier est un risque professionnel qu'il faut gérer. L'insécurité coûte cher à une société». Dans ce sens, Drive Consulting fait la promotion de la conduite responsable associant éco-conduite et sécurité routière. Le conducteur sera formé pour avoir un comportement professionnel. La démarche adoptée par le cabinet conseil se décline en quatre étapes. La première a trait au diagnostic du risque routier. La deuxième se base sur la formation pour changer le comportement des conducteurs. La troisième concerne leur suivi et leur accompagnement et, enfin, la quatrième est liée à la communication interne au sein de l'entreprise pour promouvoir le produit. Tazi n'a pas manqué de rappeler les facteurs du risque routier et qui sont : le conducteur, le véhicule, l'organisation des déplacements et l'environnement. Pour animer le séminaire, Drive consulting a fait appel à Pierre Olivier Lecomte, Directeur pédagogique chez Develter Innovation. «Nous n'avons pas la même expérience des risques ni les mêmes réactions. La formation permet de les gérer et de les réduire au maximum», a affirmé Lecomte. La formation est dispensée sur simulateur de conduite, outil pédagogique à la pointe de la technologie. Il privilégie la pratique et l'expérimentation, et permet de mettre l'accent sur le comportement du conducteur et le changement d'attitude au volant du véhicule. «Grâce aux différents scénarios d'exercice proposés par le simulateur, les participants sont immergés dans la réalité de la route sans en subir ses dangers», a souligné Lecomte.