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Ramadan : Le mois de tous les changements !
Publié dans Finances news le 20 - 09 - 2007

* La plupart des gens qui n’ont pas de revenu stable, notamment les chômeurs, cherchent à profiter pleinement de cette période de l’année en s’improvisant commerçant.
* Cette année, les prix semblent un peu plus raisonnables, mais diffèrent sensiblement d’un endroit à l’autre.
Cette année, le vent du Ramadan a mis tôt fin à la saison d’été. Bien entendu, ce mois sacré est synonyme de jeûne, changement d’habitudes alimentaires, modification des horaires du travail, etc…
Tout autant, le Ramadan est une période d’effervescence commerciale par excellence. En visitant les différents marchés de Casablanca (Derb Sultan, Bab Marrakech, Lahfari…), on constate la même atmosphère : une concurrence rude. Mais tant qu’il y a du business pour tout le monde, les échanges se déroulent dans un cadre de concurrence parfaite.
La majorité des gens qui n’ont pas de revenu stable, notamment les chômeurs, cherchent à profiter pleinement de cette période de l’année. Il suffit d’avoir du courage et un petit capital pour pouvoir étaler sa marchandise au souk.
Cherchant à s’approvisionner en marchandises de bonne qualité, les commerçants se réveillent tôt et chacun prend sa destination en fonction de sa spécialité. À titre d’exemple, dès l’aube, les poissonniers s’orientent vers le port de Casablanca; les vendeurs de volailles s’approvisionnent aux alentours du quartier de la Villette, alors que les vendeurs de légumes acquièrent leurs marchandises au marché de gros de Sidi Othmane.
Même si l’afflux des chalands n’intervient qu’à 14 heures, les vendeurs commencent à étaler leurs marchandises entre 8 et 9 heures du matin. Néanmoins, durant le mois sacré, c’est le commerce des épices qui semble avoir la priorité. Par l’odeur, les ménagères arrivent à évaluer la qualité des épices. Un vendeur, qui a accumulé plus de 20 ans d’expérience dans ce métier, prouve la qualité de ses épices comme le cumin et le poivre. Et lorsque le client se plaint de la qualité et fixe la quantité voulue, le vendeur fait moudre le grain.
La croissance de la demande durant cette période sacrée de l’année concerne aussi les délices (chhiwat), Baghrir, Lemsemen, Razt Al kadi, Chebakia… qui se vendent comme de petits pains en cette période. «Depuis quinze ans que je vends du Baghrir durant le mois de Ramadan. Cela me permet de réaliser un chiffre d’affaires qui dépasse de loin celui que je réalise pendant les autres périodes de l’année», déclare une vendeuse en ajoutant : «dommage que le Ramadan ne s’étale pas sur toute l’année».
Côté acheteurs, il suffit de savoir bien marchander pour acquérir un produit de bonne qualité à un prix raisonnable. L’une des tactiques consiste à entrer avec le vendeur dans sa boutique en déclarant que les autres vendent la même marchandise à un prix plus bas.
Cette année, les prix sont un peu plus raisonnables : le kilo de grains de sésame coûte 20 DH, alors que l'année dernière il était à 25 DH. Pour les autres ingrédients qui composent la soupe préférée des Marocains, la Hrira, les prix oscillent entre 15 DH pour les pois chiches, 10 DH pour les lentilles et un dirham pour les œufs. Les amandes sont entre 80 et 100 DH/kg, Briwat aux amandes entre 80 et 100 DH/kg, Sellou avec amandes et graines de sésame 80 DH/kg, les dattes entre 24 et 35 DH, les figues sèches 30 DH/kg.
Attention ! le déphasage entre les prix peut être très flagrant. Par exemple, si la Chebbakia est vendue dans les souks entre 20 et 25 DH, certaines pâtisseries la vendent jusqu’à 130 DH le kg.
Des excuses dues au Ramadan!
Les mauvaises langues soutiennent que le Ramadan est un mois anti-travail. En fait, ce ne sont que les ronds de cuir non motivés qui tiennent ce type de discours. Il est fixé dans notre arrière-pensée que l’ambiance du travail fait défaut durant le mois de jeûne. Avec la fatigue, le manque de sommeil, le manque de différents stimulants comme le café, le thé, les cigarettes pour les fumeurs, la productivité devient une denrée rare. D’autre part, la meilleure façon de tuer le temps dans les administrations est de bavarder. Chacun crée ses petites histoires et tout le monde est prêt à rire de n’importe quelle blague débile. Même les heures de prière se transforment en occasions d’escapade à ne pas rater. Lorsque quelqu’un part pour la prière du Dohr, il ne revient qu’après l’Aâsr.
Les lieux de détente enregistrent, pour leur part, un changement radical. Pour pouvoir restreindre les pertes enregistrées durant les journées de Ramadan, certains cafés mettent en place plusieurs moyens d’animation afin d’attirer le maximum de clients. En fait, la plupart des cafés à Aïn Diab, la partie la plus fréquentée durant le Ramadan, ont des groupes de musique populaire. Le ticket d’entrée est fixé à partir de 50 DH.
Mais les places qui battent tous les records durant ce mois sont les cafés narghilé. Le wali de Casablanca a voulu mettre fin à ce phénomène par l’interdiction de la consommation de narghilé dans les cafés et les lieux publics. Mais en l’absence d’études qui prouvent que le narghilé a des effets néfastes sur la santé publique,
la circulaire du wali ne peut être exécutée.


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