Le résultat net s'est apprécié de 14%. Le groupe se déclare confiant pour l'année à venir. L'année 2011 a été une année spéciale à tous les niveaux et pour tous les secteurs, et la CGI n'est pas en reste. L'année 2011 a été ainsi celle des restructurations au sein de la CGI. «La société a procédé à une nouvelle organisation où le client est au cœur des préoccupations», déclare Mohamed Ali Ghannam, Directeur général de la CGI. Cette organisation n'a pas été sans impact puisque l'évolution annuelle des principaux indicateurs financiers continue de montrer une tendance positive, avec notamment un chiffre d'affaires social et des investissements en nette progression respectivement de 2,4 Mds de dirhams, soit une hausse de 26% et 2,1 Mds de dirhams, soit une hausse de 34%. «Ces agrégats dépassent pour la première fois, depuis l'introduction en Bourse, le palier des 2 milliards de dirhams», souligne Ghannam. Le résultat net, quant à lui, s'est apprécié de 14% pour s'établir à 438 MDH. Dans ce sillage, le chiffre d'affaires consolidé ressort à 2,6 Mds de dirhams. Cette progression de 20% sur l'année provient essentiellement des réalisations de la CGI en propre avec la livraison, comme initialement prévu, des nouveaux projets (Casa Green Town, Villas d'Eole à Skhirat, Al Massira à F'nideq et l'Aérodrome d'El Jadida). De son côté, le résultat d'exploitation ressort à 458 MDH, en hausse de 4%. Les investissements consolidés s'élèvent, quant à eux, à 3,4 Mds de dirhams, ces derniers ayant connu une très forte progression constatée aussi bien au niveau de la CGI que de ses filiales. Le RNPG ( Résultat Net Part du Groupe), quant à lui, accuse une baisse de 4%, soit près de 15 MDH. «Ceci est expliqué par le fait que les filiales sont encore en phase d'investissement». Enfin, le versement d'un dividende courant de 19 DH par action au titre de l'exercice 2011, contre 18 DH par action en 2010, sera proposé. Perspectives Les livraisons des grands projets comme Casa Green Town sur le dernier trimestre 2011 devraient s'accélérer tout au long de l'exercice 2012, tout comme le lancement de nouveaux projets. Par ailleurs, il est à noter que la CGI et ses filiales ont sécurisé un chiffre d'affaires potentiel (matérialisé par des promesses de vente) d'un montant de 10 milliards de dirhams. Du côté de l'international, la CGI prospecte au niveau de l'Afrique qui offre un énorme potentiel. Ghannam attire cependant l'attention sur le fait que «le problème en Afrique est le financement des acquéreurs, et qu'il faut être vigilant sur ce point».