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Compétitivité du Maroc
Publié dans Finances news le 30 - 06 - 2004

Les résultats de l’enquête menée par l’OCIEM ont été pessimistes. L’Observatoire de la compétitivité du Maroc relevant du département de l’Industrie a dressé ses constats auprès d’un échantillon d’entreprises représentatif du tissu industriel national.
L’enquête réalisée par l’OCIEM a abouti à des conclusions décevantes pour l’année 2003. D’après les résultats de l’enquête, les obstacles bloquant le développement industriel au Maroc relèvent des contraintes signalées par les chefs d’entreprises. Lesdites contraintes sont inhérentes de façon invariable au poids de la fiscalité, à la concurrence déloyale, à la pratique de la corruption et à la difficulté de faire valoir les droits légaux. Autrement dit, ces facteurs qui entravent le redressement des indicateurs macro-économiques nécessitent une action plus poussée de la collectivité publique. L’Observatoire a pu ainsi noter que, s’agissant des facteurs qui situent le Maroc dans la catégorie des pays « à résultats intermédiaires tranche inférieure », il y a eu un recul par rapport à 2002. Certes, «le climat d’investissement place le Maroc dans la catégorie des pays à résultats intermédiaires tranche supérieure », mais les divers indicateurs sur lesquels notre pays mise énormément évoluent très lentement. Ceci est valable pour le taux d’analphabétisme qui persiste à 52,2%, la part des biens d’équipement dans les importations totales (20,1%), de même que pour le nombre d’ordinateurs pour 1.000 habitants qui ne dépasse guère les 1,3%.
Les mêmes remarques pessimistes sont valables pour le commerce extérieur. L’OCIEM précise que « le Maroc a enregistré de faibles performances en 2003. Ceci est dû au recul de la part des exportations manufacturières des entreprises, aux changements du marché (4,9/10) et à l’absence de la dynamisation d’une culture marketing (4,5/10) ». Quelques points positifs ont été malgré tout repérés par l’OCIEM dans son enquête 2003. Ils concernent principalement «le dynamisme financier constaté avec les réserves en devises qui ont représenté en fin 2002 l’équivalent de 8,5 mois d’importations de biens de services, de même que la dette extérieure qui n’a représenté en fin décembre 2002 que 35,7% du PIB au lieu de 42,6% au terme de l’année précédente ».
Y. B.
Encadré
Déjà des prévisions pour 2005 !
Les récentes prévisions du ministère des Finances et de la Privatisation révèlent que le taux de croissance de l’économie marocaine atteindrait, en 2005, 3%. Le département de Fathallah Oualalou a responsabilisé davantage le comportement « hésitant » des consommateurs.
Alors que l’OCIEM, à l’issue de son enquête, considère que « la fiscalité, la concurrence déloyale, la corruption et la difficulté de faire valoir les droits légaux » sont des facteurs qui sont liés directement aux grandes administrations de l’Etat et au rendement de la Justice marocaine. L’investissement demeure certainement un outil primordial pour relancer les secteurs actuellement en crise de croissance, mais son impact restera relatif. L’opérationnalité des fonds injectés aux grands chantiers actuellement ouverts oblige, par conséquent, les responsables à plus de lucidité et de courage pour mettre en application les dispositions contenues dans la loi sur la concurrence.
Il ne faut surtout pas oublier que le grand défi du Maroc réside dans la réduction du chômage. Actuellement, le rythme de la demande d’emploi est celui de 300.000 par an. Avec le taux de croissance actuel et les perspectives qu’il laisse entrevoir, on ne pourra certainement pas s’attendre à un miracle... !


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