Rabat : Signature d'un accord maroco-français en hydrographie, en océanographie et en cartographie marine    Cyberattaque algérienne : le gouvernement condamne un acte de sabotage en lien avec la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara    Un projet de décret sur l'opérationnalisation du dispositif de soutien spécifique destiné aux TPME adopté    50e anniversaire des relations Maroc-Philippines : Echange de messages entre le Roi et le Président Marcos Jr    Jugements contre les collectivités : l'Intérieur soucieux des "complicités"    La Bourse de Casablanca termine dans le vert    Tourisme : Un 1er trimestre record avec 4 millions d'arrivées    Charte de l'Investissement : Bilan des projets approuvés, dispositif spécial pour les TPME, les annonces de Karim Zidane    Le groupe d'ameublement danois JYSK ouvre ses deux premiers magasins à Casablanca    France : Révélations sur un projet d'assassinat potentiellement orchestré par l'Algérie    Aéroport international de Djeddah : plus de 5 millions de passagers durant la Omra du Ramadan    Tarifs douaniers : la Chine riposte en portant ses surtaxes à 84% sur les produits US    Mohamed Chibi vers Al Ahly? La mise au point de Pyramids FC    PSG : Hakimi salue la force du collectif après la victoire face à Aston Villa    La Liga échoue dans sa tentative d'empêcher l'enregistrement d'Olmo et Victor avec Barcelone    Lutte anti-dopage : Rabat accueille le 1er Forum des ONAD africaines    CAN U17 : Le Burkina Faso, demi-finaliste impressionnant, après avoir pulvérisé la Zambie !    CAN U17/ Maroc- Afrique du Sud : Les 11 Lionceaux du coup d'envoi    Santé publique: La centralisation des salaires officiellement tranchée    Les températures attendues ce jeudi 10 avril 2025    Voici les détails du dossier d'inscription du Caftan marocain à l'UNESCO    Rabii Chekkouri publie son premier essai « In Petto », un cri de révolte contre le conformisme social    SIEL 2025 : l'Institut français du Maroc et la maison d'éditions Wildproject lancent l'alerte pour le vivant    Un hacker marroquí responde publicando 13GB de datos sensibles de la MGPTT y del Ministerio de Trabajo argelino    Morocco unveils groundbreaking results from the Moroccan Genome Project    Ciberataque a la CNSS: Datos filtrados resultan falsos o distorsionados    L'Algérie aux côtés d'Israël dans l'exercice African Lion 2025    Fuite de données à la CNSS : les employés marocains du Bureau de liaison israélien exposés    Australie : Une famille britannique lutte pour rapatrier le corps de son fils mort au Maroc    Maroc - Belgique : Play4Peace, un pont pour promouvoir la culture et le sport chez les jeunes    La CNSS cible d'une cyberattaque, des données fausses circulent    Attijariwafa Ventures et UM6P Ventures s'allient pour dynamiser l'innovation des startups en Afrique    Alerte météo. Fortes pluies parfois orageuses vendredi et samedi dans plusieurs provinces    Vidéo. World Football Summit : Le gotha du sport mondial en conclave à l'UM6P Rabat    Cybersécurité: La CNDP met en garde contre l'utilisation des données personnelles obtenues illégalement    Au Congrès américain, M. Bourita tient une série de rencontres axées sur le renforcement du partenariat stratégique entre le Maroc et les Etats-Unis    Plateforme d'information des pays du Sahel – INFO AES : L'Algérie attaque Washington pour son soutien à la marocanité du Sahara... Une escalade diplomatique révélatrice de l'isolement du régime algérien    Le Maroc et la France réaffirment, à Paris, leur volonté d'approfondir les liens culturels bilatéraux    Bouskoura : inauguration du premier complexe cinématographique de type Ciné Boutique    Fès. SAR le Prince Moulay Rachid visite le Mausolée Moulay Idriss Al Azhar à l'occasion de la circoncision de leurs Altesses les Princes Moulay Ahmed et Moulay Abdeslam    JO de Los Angeles 2028 : 351 épreuves et un quota initial de 10.500 athlètes avec une majorité de femmes    SIAM 2025. Les préparatifs s'accélèrent    50e anniversaire des relations diplomatiques : échanges de félicitations entre S.M. le Roi Mohammed VI et le président philippin Ferdinand Romualdez Marcos Jr    Témara se dote d'un Centre interactif d'éducation routière    Les prévisions du jeudi 10 avril    Nomination des membres de la Commission de soutien à la numérisation, à la modernisation et à la création de salles de cinéma    FICAM 2025 : Un casting toon'tastique !    WFS Rabat 2025: Le Mondial-2030 s'inscrit dans une dynamique de développement alliant l'économique et le social    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Bâle III : Un coût de 271 MDH pour les banques marocaines
Publié dans Finances news le 23 - 12 - 2010

Les établissements marocains verront leur facture s'élever à 271 MDH d'ici à 2015.
Les coûts les plus importants seraient concentrés sur les années 2012 à 2014.
Le chantier «risque de contrepartie» devrait s'accaparer 21% des montants engagés.
La rapidité de propagation de la crise financière, d'une ampleur limitée au demeurant, montre que le dispositif Bâle II est dépassé et a permis ainsi de mettre en exergue la non-adéquation du cadre réglementaire bâlois et plus généralement bancaire, aux situations extrêmes.
En effet, le risque bancaire stricto sensu et marginal est bien circonscrit. D'ailleurs, c'est justement parce que les banques, et plus généralement les intermédiaires financiers (assurances, fonds de pension, fonds d'investissement), se débarrassent des risques qu'ils devraient assumer, que la réglementation prudentielle bancaire est inefficace.
À cet effet, il a été remarqué que «le mécanisme actuel d'allocation des risques conduirait à les affecter non pas à ceux qui peuvent le mieux les gérer, mais à ceux qui les comprennent le moins».
Ainsi, le Comité de Bâle a décidé de procéder à une réforme intégrale, sous l'impulsion du G20 de Pittsburgh, dudit cadre prudentiel, et ce afin de l'adapter à un environnement bancaire devenu volatil et incertain.
Bâle III : Un brin d'histoire
C'est à la mi-2009 qu'une première phase a débouché sur la publication d'un texte sur les risques de marché, suivie en décembre 2009 par la diffusion de deux documents consultatifs, reprenant des directives relatives aux exigences en capital, ainsi qu'à la gestion du risque de liquidité. Ensuite, courant 2010, des études d'impact ont eu lieu et ont permis un réajustement des mesures précitées et donc la publication d'un premier calendrier d'application cible. C'est ainsi que les règles prudentielles de Bâle III ont monopolisé l'attention tout l'été.
Quel coût ?
En effet, si leur application devait être facturée à des milliards d'euros pour les banques européennes (960 millions d'euros rien que pour les banques françaises), les établissements marocains verront, quant à eux, leur facture s'élever à 271 MDH pour la période allant jusqu'à 2015, selon une étude de
«Sia Conseil», un cabinet de conseil en management et en stratégie opérationnelle. On pourrait éventuellement estimer que les banques marocaines s'en tirent pas mal.
Déjà, après l'annonce des nouvelles normes, Bank Al-Maghrib avait estimé que leur impact serait ressenti de façon moins pesante par les établissements marocains, sans pour autant avancer de chiffres.
L'étude de «Sia Conseil» vient compléter l'information, chiffre clé à l'appui.
Selon l'étude publiée par le spécialiste du conseil managérial et stratégique, le coût de la mise en place de Bâle III pour les banques marocaines serait de 271 MDH sur 5 ans, variant entre 10,5 MDH et 52 MDH par établissement bancaire.
Les coûts les plus importants seraient concentrés sur les années 2012 à 2014. A partir de 2015, ces derniers devraient se limiter à la maintenance des dispositifs et à leur mise en conformité progressive, notamment pour les chantiers portant sur les fonds propres.
La mise en place de Bâle III devrait constituer un véritable chantier pour le secteur bancaire marocain sur les cinq prochaines années, il entend ainsi renforcer le système bancaire face aux risques auxquels il est continuellement soumis. Toutefois, les banques de la place devraient finaliser la transition vers Bâle II avant de se pencher sur une nouvelle réforme prudentielle.
Pour rappel, le Comité de Bâle préconise l'amélioration de la qualité des fonds propres et la mise en place d'un dispositif harmonisé de surveillance prudentielle du risque de liquidité.
Les axes de réformes concernent également la prise en compte d'un ratio de levier en complément au ratio minimum de solvabilité, ou encore le renforcement de la gouvernance en matière de gestion des risques. Pour les banques marocaines, le chantier «risque de contrepartie» a été identifié comme le plus coûteux par les experts de Sia Conseil. Toujours selon l'étude, ce dernier devrait s'accaparer 21% des montants engagés.
Les chantiers relatifs à l'amélioration de la qualité des fonds propres, aux stress test, ou encore les ratios de liquidités, représenteraient chacun 19% du montant total. Ainsi, la mise en application de Bâle III aurait sans conteste un impact sur les métiers, mais aussi sur les pratiques de la banque.
Sia Conseil, quant à elle, estime que «la recherche d'économies sera encore plus renforcée afin de compenser le coût de mobilisation du capital humain et celui de mise en place des dispositifs».
Sans oublier que les évolutions dans le modèle métier et opérationnel des banques vont se poursuivre, compte tenu de la forte pénalisation de certaines activités, en l'occurrence la titrisation ou encore les activités de marché, soulignent les experts.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.