* Des résultats en forte hausse. * Le montage financier de la modernisation de la raffinerie dévoilé. La Samir a consolidé ses performances au titre de l'exercice 2005. Ainsi, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 26 MMDH, soit une progression de 50%. Le volume des ventes est arrêté à 6,9 millions de tonnes avec une croissance de 9% ; alors que le volume du pétrole raffiné est de 7,02 millions de tonnes. Ce niveau d'activité a généré un résultat opérationnel de 976 MDH, en hausse de 140% par rapport à 2004. Quant au résultat net, il est chiffré à 753 MDH, soit 59% de croissance comparativement à l'exercice précédent. « Ces résultats ont été obtenus dans un environnement international marqué notamment par la flambée et la volatilité du prix du pétrole brut, globalement favorable pour les raffineries», a indiqué Jamal Ba Amer, PDG de la Samir. Intervenant dans le cadre d'un point de presse organisé le 3 mai courant, à la BVC, Ba Amer a expliqué les performances de la Samir par « l'utilisation optimale des installations de raffinage, les retombées positives du programme d'amélioration de l'exploitation, la politique rationnelle d'approvisionnement et de gestion des stocks ainsi que la cession des titres de participation dans certaines filiales ». Le Conseil d'administration a proposé la distribution d'un dividende de 40 DH par action au titre de l'exercice 2005. Pour ce qui est du programme de modernisation de la raffinerie de Mohammedia, le PDG de la Samir a précisé que « les travaux ont commencé et que le projet constitue l'un des plus importants investissements industriels du pays ». « Il permettra au Maroc, a-t-il indiqué, de disposer d'une raffinerie moderne et répondant aux standards internationaux ». Ba Amer a affirmé, à cet égard, que le montant global du projet est de 816 millions de dollars et que le taux d'avancement global du projet est de 15,3% ; ce qui représente 170 millions de dollars du total des dépenses engagées, soit 21% du coût global du projet ». « Le programme n'accuse aucun retard et nous n'avons pas de problèmes de financement avec les banques », a affirmé le PDG de la Samir ; et d'ajouter que « le contrat signé avec le consortium italo-turc Snamprojetti et Tekfen le 31 mai 2005 se concrétise dans les faits bien que notre fournisseur ait demandé la révision à la hausse des prix de réalisation, notamment avec la forte demande enregistrée sur le marché mondial pour les raffineries.