L'absence du public des gradins du stade M'Hammed El Abdi étonne plus d'un amateur de la balle ronde. Observateurs et chroniqueurs ne comprennent plus rien. Comment une équipe qui a joué, la saison dernière, les premiers rôles pour occuper la 2ème place au championnat et pour être demi- finaliste en dame coupe ne jouit- elle pas, jusqu'à cet instant, d'une assistance publique importante ? Certains observateurs sont allés jusqu'à conclure que le DHJ ne dispose pas d'un grand public à qui ils reprochent moults maux comme si le club jdidi était le seul à vivre cette situation indésirable. Mais jamais ces journalistes ne se sont pas donné la peine de procéder à une profonde et impartiale enquête pour déceler les tenants et les aboutissants de ce phénomène dont personne ne veut. Et par là, parvenir à y remédier. Fort convaincu de notre rôle d'éclaircir ce qu'il ya, nous avons procédé, comme le dicte notre devoir, à une enquête auprès des constituantes du club, cher aux Doukkalis, pour se faire une idée sur les causes qui ont fait que les supporters boudent leur équipe favorite jusqu'à ces jours. Dans une déclaration- vidéo à le360- sport publiée le 3 octobre 2016, le président du DHJ, Abdellatif Moktarid, reconnaît l'importance de la présence du public qu'il avait considéré le 12ème joueur. Il avait estimé que l'absence du public dans les stades a fait beaucoup de mal aux clubs et au DHJ en particulier. Il a considéré que cette situation avait impacté directement le soutien moral et matériel que les supporters apportent aux clubs. Malheureusement, il n'avait jamais dépassé ce stade pour décongestionner cette situation fort nuisible au parcours du club en lice dans trois compétitions dont une continentale. On avait entendu de rencontres avec les Ultras Cap Soleil. Mais restées dissimuler aucune issue. Contactés à leur tour, les Ultras, Anas et Réda, conditionnent leur retour aux gradins à trois points essentiels d'après eux et qui se résument comme suit : Le retour à leur place habituelle au stade au virage, porter le droit d'adhésions5 3500DH au lieu de 10.000DH comme c'est le cas au WAC et débarrasser le comité d'un membre qui aurait profité de son rapprochement des ultras, à leur début, pour intégrer le comité. Pire encore ! Ils l'accusent de s'être enrichi sur leur dos. Concernant le 1er point, le comité est resté intransigeant. Pas question de réintégrer le virage pour des raisons sécuritaires. Or, une source policière responsable infirme que les forces de sécurité qui avaient décidé d'interdire les Ultras de leur place favorite. « C'est le comité qui en avait décidé ainsi », a- t – il conclu. Pour le deuxième et le troisième points, le comité ne s'était pas prononcé. Ainsi, il apparaît que le véritable point de discorde reste le côté que veulent occuper les Ultras. Les autres points, surtout le 2ème, restent à discuter. A cela, les Ultras reprochent au comité d'avoir traîné beaucoup d'entre eux devant la justice à maintes reprises rien que pour avoir protesté sans commettre d'actes de vandalisme. Soit. De ces vérités banales, certes, cette épreuve de force n'a nullement d'exister. Le comité doit faire preuve de lucidité, de clairvoyance et raison. Car il reste le premier responsable et concerné pour résoudre ce qui paraît être un faux problème. Certains avancent qu'il veut quoi ces supporters occupent la pelouse pour en priver ceux de l'équipe visiteuse. Un prétexte qui ne tient pas debout. D'autres estiment qu'il ne veut plus de ce public qui est, pourtant, très nombreux. Les dirigeants ont- ils le droit de se mettre à travers les intérêts du club ? Quoi qu'il en soit, le DHJ n'appartient pas à une seule frange. Il est la propriété de tous les Jdidis et Doukkalis. Le comité chargé de sa gestion doit être à leur écoute. Car sans un nombreux public, les joueurs se sentiront toujours orphelins. Aussi est-il de son devoir d'être au service du club et de ses supporteurs. Il devrait consacrer son temps et ses efforts pour solutionner ce problème, qui n'en est pas un en réalité, en présence d'autres parties sages. Il est sûr et certain que, si la raison l'emporte sur l'orgueil et l'égoïsme, un terrain d'entente serait trouvé. Pourvu que la bonne foi soit présente.