Certains faits allant jusqu'à être qualifiés de «méfaits» graves, imputés, entre autres, aux forces de l'ordre, en l'occurrence la Sûreté Nationale, sortent apparemment, voire peu de l'ordinaire. De par Méfaits «policiers» entre acte isolé et répression de la loi (Enquête—Analyse) Ahmed MISBAH Certains faits allant jusqu'à être qualifiés de «méfaits» graves, imputés, entre autres, aux forces de l'ordre, en l'occurrence la Sûreté Nationale, sortent apparemment, voire peu de l'ordinaire. De par leur caractère transcendant concomitamment et la loi et l'éthique, ces «méfaits» (contraventions, délits et crimes ...) suscitent remous et critiques hâtives portant parfois sciemment préjudice à l' «Administration», en tant que personne morale sur laquelle l'on s'acharne et qu'on doigte délibérément d'être responsable des actes, agissements et comportements de ses fonctionnaires étant en exercice et même au repos. Or, Ces faits peu ordinaires, à caractère contraventionnel, délictuel, et rarement criminel, interpellent bel et bien réflexion, étude et analyse, quoiqu'ils se limitent à des actes isolés, étant loin d'être un «phénomène» alarmant. Bien que flagrants, ils n'impliquent nullement l'Etat et l'Hiérarchie Administrative, et n'engagent en aucun cas leurs responsabilités.Autrement dit, ladite responsabilité y est explicitement individuelle et personnelle.Elle est explicitement incriminée et réprimée par les lois en vigueur, administrative et pénale. Partant de ce fait, ladite responsabilité individuelle, pénale, administrative et civile, ne devant entrainer conséquemment pas de répercussions et sur l'image de marque du corps de la Sûreté Nationale, et sur la détermination inébranlable de la DGSN à mener à bon port les réformes colossales entreprises d'arrachepied, il y a 3 ans, et sur les efforts directoriaux consentis, aux fins de moraliser et moderniser la police marocaine. Incontestablement, le méfait démentiel qu'a perpétré le policier de Kénitra, est l'exemple palpable illustrant fidèlement, à titre d'exemple, la thèse de l' «acte isolé ». Il est une preuve matérielle inexécutable de la responsabilité individuelle et personnelle, et de l'exclusion de la responsabilité et de l'Etat et de l'Administration. D'ailleurs, les faits sont bel et bien là, pour corroborer la thèse dudit «acte isolé». Un inspecteur de police principal de retour chez lui, dans l'après-midi du jeudi 5 février 2O15, a dû faire face à un litige familial qui ne tarda pas à dégénérer en carnage, lorsque, humilié à mort par son gendre qui l'aurait giflé, exhiba son arme, et cribla de 16 balles, et son épouse, policière de son vivant, et sa belle-mère et son beau-père, et prit en otage ses deux petits enfants. L'appartement où s'est refugié le policier dans un état d'hystérie, ne tarda pas à être cerné par les forces de l'ordre dépêchées illico sur les lieux. Des pourparlers auxquels ont pris part des psychologues relevant des centres de santé de la police, ont été lancés sous la houlette d'une cellule de crise directoriale prés la DGSN. La prise d'otages qu'on craignait de finir par un bain de sang, a connu le dénouement escompté. Elle s'est soldée par la libération des enfants et la capitulation du père. Ce dernier exécuta, même dans un moment de désespoir, un geste qui resterait à tout jamais gravé dans la mémoire ; Il se jeta dans les bras de son patron qui n'est autre que le préfet de police de Kénitra. C'est là un geste de reconnaissance fort significatif. Et d'ailleurs ce qui est «on ne peut plus» significatif, l'attitude adoptée par le Directeur Général de la Sûreté Nationale ayant ordonné de soumettre le mis en cause, à l'instar des otages libérés, aux traitements psychologiques, avant d'entamer son audition, dans le cadre de l'enquête judiciaire diligentée sous la supervision du parquet général prés la cour d'appel de Kénitra. Le mobile du méfait ayant tourné inopinément au massacre, au cauchemar, et à l'irréversible, n'était autre qu'un simple litige familial qui aurait été évité, mais qui a été démesurément aggravé, au point du non retour, suite à l'ingérence des gendres du policier dont la maman serait maltraitée par sa femme, et que lui-même serait outragé par son beau-père qui l'aurait giflé. D'ailleurs, opinion générale, réactions publiques, et faits relatés via les mass-médias de tout bord (presse partisane, presse autonome, presse électronique…) étaient unanimes sur la thèse de l''«acte isolé», et sur la thèse de la responsabilité individuelle et personnelle «limitée» n'impliquant que le policier, présumé auteur du triple meurtres fortuits. Un autre «méfait» imputé également à un agent de police, corrobore la thèse de ladite responsabilité individuelle et personnelle dans l'«acte isolé». Un brigadier-chef détaché auprès du «SPPJ» relevant de la Préfecture de la Police du Grand Casablanca, Contesta la décision administrative de ses supérieurs hiérarchiques à le réintégrer, pour des raisons de service, à son corps d'origine «CU», et ce en présence du 1ER responsable territorial régional du Grand Casablanca, et des responsables sécuritaires directoriaux et préfectoraux, lors de l'inauguration, mardi 3 février 2015, du District de Police à Moulay Rachid. Il proliféra alors à tue-tête, en violation flagrante du règlement professionnel, des menaces de se donner la mort et de la donner à sa progéniture. Le parquet général ne tarda pas à intervenir, et à ordonna la mise en garde à vue, du policier suspendu de ses fonctions, sur fond de menace de commettre un homicide, crime stipulé par le code pénal. En fait, certains méfaits «policiers», quoiqu'ils représentent des «actes isolés», suscitent bel et bien des tapages médiatiques entachés délibérément d'acharnement et d'hostilité à l'encontre de la DGSN. Pseudo-journalistes, journaleux, journalistes du dimanche, intrus et faux jetons de la société usant de la presse électronique, des blogs numériques et réseaux sociaux, n'hésitent pas, en quête d'un faux renom, de sauter sur l'opportunité, pour se faire valoir, ou pour servir un agenda établi d'avance. Ces créatures virtuelles abusant des médias alternatifs, portent préjudice à la presse nationale professionnelle, notamment lorsqu'on constate, à titre illustratif, qu'un responsable d'un journal électronique a de nombreux antécédents judiciaires en matière d'escroquerie et d'extorsion de fonds, voire même de connexité avec des milieux terroristes, ou encore des chroniqueurs révoqués de leur ancien emploi, n'ayant rien à voir avec le journalisme, pour des raisons ayant trait à la corruption, ou enfin des bloggeurs anonymes qui se prétendent journalistes du jour au lendemain, sans le moindre diplôme justificatif. Ces êtres médiatiques hybrides, de tendance parasitaire, cédant à un sensationnalisme infécond, trouvent hélas dans la presse électronique une alternative au chômage, dans un climat général de non droit et de vide juridique, ainsi que d'un espace ouvert de liberté d'expression garantie par l'Etat. Ils ne font cependant, que rabaisser le niveau vers la diffamation, allant à l'encontre des principes de l'éthique, de la déontologie, de la probité et du professionnalisme journalistique. Ils ne savent même pas faire différence et différenciation entre critique constructive et règlements de comptes haineux. Malheureusement, ces pratiques viles et basses sont devenues l'apanage de certaines publications électroniques que l'on ne peut nullement qualifier de journaux électroniques, friandes en insultes vis-à-vis de diverses autorités, allant même jusqu'à affubler d'«homosexuels», de respectables magistrats, et de considérer Ministres et responsables étatiques, comme étant corrompus. A la solde parfois même des ennemis de la Nation, lesdites publications et leurs responsables, éléments subversifs et agitateurs, ont un agenda précis de déstabilisation de l'opinion publique. Sachant bien que le journalisme est «militantisme», et un noble métier qui présuppose un haut degré de probité et de rectitude, garantes d'une réussite professionnelle et permettant de toucher le lectorat, en usant des procédés de l'autocritique et en ne cédant pas à un sensationnalisme infécond. Notons au passage qu'au cours de la dernière décennie, le paysage médiatique a vécu au Maroc du 3ème miliaire, Maroc des libertés et droits de l'homme, un changement radical, sous l'emprise des mutations constantes tirées des «NTIC», notamment celles en lien direct avec le développement de ce que les spécialistes appellent «l'information alternative», dont la presse électronique, les blogs numériques et les réseaux sociaux, ayant un niveau de suivi et d'accessibilité ne cessant d'augmenter. Pour sa part,La chaîne d'information télévisée «France 24» a consacré l'une de ses couvertures à l'affaire des deux policiers marocains accusés de corruption et de chantage, et qui apparaissaient sur une vidéo tournée en cachette, à l'aide d'une camera miniature, fixée sur le casque d'un touriste espagnol à bord de deux roues, étant publiée, janvier 2015, sur internet (youtube-facebook). Via cette propagande médiatique, la chaîne française a donné l'opportunité à une personne connue par son hostilité et son penchant agressif à l'égard du Maroc, de débattre de l'affaire en question et de s'adonner à son passe-temps favori, n'étant en l'occurrence que de porter atteinte et nuire délibérément aux intérêts nationaux du Royaume. Fidèle à sa ligne éditoriale hostile au Maroc, «France 24» a choisi un «cas isolé» de corruption, dont d'ailleurs des mesures administratives et juridiques ont conséquemment été prises, aux fin de soumettre ce cas banal à un débat médiatique, au moment où la scène régionale et plus particulièrement française, faisait alors face à des défis sécuritaires et des menaces terroristes "on ne peut plus" importants et fort sensibles qu'un fait divers singulier, n'apportant aucune plus-value sur le plan médiatique. Rappelons que «France 24» avait refusé, en flagrante violation des principes d'équité et d'impartialité, de couvrir le sit-in organisé par des milliers de marocains, devant le consulat Algérien à Oujda, suite aux tirs essuyés par un ressortissant marocain, de la part de soldats algériens. Ce comportement qui va à l'encontre de l'éthique journalistique, est principalement dû à la main mise sur la chaîne d'information française en question, par le Lobby Algérien, menée par son rédacteur en chef, le nommé Othman Tazgharit, fervent défenseur du régime algérien, au coté de la présidente de France Médias Monde, Marie-Christine Saragosse, native de l'Algérie. Quant à la couverture médiatique de l'affaire des deux policiers déférés devant la justice et condamnés, chacun d'entre eux, à un mois de prison ferme, assortie d'une amende de 2000 dirhams, sur fond de corruption et chantage, il s'avère que ce n'est pas la première fois que les rédacteurs de la chaîne française tendent à porter atteinte, voire ternir l'image de marque du Maroc. L'exemple le plus flagrant de cette politique reste l'ouverture des plateaux de ladite «chaîne» à des mercenaires et des adversaires du Royaume, tels que le Capitaine Adib, Omar Brouksi, Zakaria El Moumni et plus récemment la «pseudo-militante» Zineb El Rhazoui, fondatrice du mouvement «MALI», qui s'est déclarée capable de se moquer des Présidents, des Prophètes, mais aussi de Dieu. Ainsi, la chaîne «France 24» déclare la guerre par «procuration» au Maroc. S'agissant des méfaits «policiers», il ne faut nullement confondre «responsabilité individuelle» avec «responsabilité administrative», toutes deux étant paradoxales. Sachant en l'occurrence que ladite «responsabilité individuelle» n'est ni causée par l'administration, ni dirigée même contre elle. Combien il serait alors irraisonnable et illogique de penser, réagir et agir conformément au dicton populaire: «tahete assaoumaậ, aậlkou alhajame». «Alhajame», appellation purement marocaine, était dans l'ancienne tradition, un homme à tout faire, un homme orchestre. Coiffure, circoncision, prélèvement du mauvais sang de la tète, et castration du mulet, entre autres, relevaient de son ressort et ses compétences professionnelles. A propos, Lesdits méfaits «policiers» n'engageant que des responsabilités individuelles et personnelles, sont bel et bien perpétrés partout dans le monde. «Flics» véreux et «ripoux» aux comportements même mafieux, y sévissent chez quasiment toutes les polices de la planète. L'exemple flagrant nous vient, à titre illustratif, de la France dont l'histoire est entachée de flagrantes exactions policières étant toutefois limitées à des «actes isolés», n'engageant nullement ni la responsabilité de l'Etat, ni la responsabilité de l'Administration. Voici donc le récit de quelques méfaits «policiers» et même «douaniers» ayant défrayé la chronique dans l'Hexagone: Janvier 2015: Deux policiers français aux frontières (PAF), un brigadier-chef tout près de la retraite, et un gardien de la paix, ont été arrêtés, outre une dizaine de personnes, étant soupçonnés d'avoir fermé les yeux sur le passage illicite de cocaïne, transportée par des «mules». Ils venaient alors de contrôler des passagers en provenance de Punta Cana, en République dominicaine. Les agents de police, en poste depuis quelques années à l'aéroport de Roissy, ont été interpellés en possession de deux valises qu'ils venaient de récupérer auprès des passagers contrôlés, contenant chacune 20 kilos de cocaïne. L'un des deux «flics» avait été en ménage avec une Colombienne figurant parmi les personnes mises en examen, dans le cadre de ce coup de filet. Février 2015: Bernard Petit, patron depuis un peu plus d'un an, de la police judiciaire (PJ) de Paris, habituellement appelée «36», de par sa localisation au 36, quai des Orfèvres, a été contraint à la démission, après sa mise en examen. Il lui est reproché des faits de «révélation d'informations sur une instruction dans le but d'entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité». Avril 2014: Deux policiers, un major et un capitaine, ont été mis en examen pour «viol en réunion» et «modification de l'état des lieux d'un crime». Un troisième, brigadier, est placé sous le statut de témoin assisté, après qu'une touriste canadienne ait porté plainte, accusant les trois hommes de l'avoir agressée dans les locaux du siège de la PJ parisienne. Juillet 2014: Plus de 52 kilos de cocaïne d'une valeur de 2 millions d'euros, avaient disparu d'une salle des scellés du 36 quai des Orfèvres. Un «policier modèle» de la brigade des Stups (33 ans), soupçonné d'avoir dérobé la drogue, a été mis en examen et écroué. Trois de ses proches, dont deux policiers, ont été interpellés et écroués mi-janvier dans la même affaire. Fin 2013: La police judiciaire (PJ) de Paris, que l'on appelle habituellement le «36», fêtait son 100e anniversaire. L'année qui suivrait a été rythmée par les révélations et les scandales, avec à la clé le départ fracassants de deux directeurs et plusieurs mises en examen. Fin 2013: Le patron de PJ parisienne a été remplacé, sous fond d'écoutes de Nicolas Sarkozy. Juin 2012: A Roissy, sept douaniers ont été mis en cause. Soupçonnés d'avoir volé de l'argent liquide par millions, dans les valises de trafiquants de drogue, durant plus de 20 ans, ils ont été mis en examen, sur fond de vol en bande organisée, blanchiment et association de malfaiteurs. Octobre 2011: Le commissaire Michel Neyret, 55 ans, n°2 de la police judiciaire de Lyon, a été mis en examen dans une enquête pour corruption et trafic international de stupéfiants. Soupçonné d'avoir fourni des renseignements à des personnes réputées proches du milieu lyonnais, en échange de cadeaux, il a été révoqué de la police nationale. Novembre 2008: François Stuber, numéro 2 de la brigade des stupéfiants de Strasbourg, et sa maîtresse, greffière au tribunal de grande instance, ont été condamnés respectivement à 10 et 9 ans de prison, pour trafic d'héroïne, cocaïne, cannabis et Subute (…). Revenons à à la police marocaine. Elle compte dans ses rangs à peu prés 100000 fonctionnaires tous grades confondus. Un personnel qui englobe ceux étant en exercice, démissionnaires, mis à la retraite, décédés et révoqués. Un effectif, quoique réduit, voire dérisoire, comparé à une population marocaine d'environ 40 millions, s'avère, toutefois, fort significatif. Il est la preuve tangible que le Maroc est par excellence un pays de droits et libertés, et est une monarchie constitutionnelle. Et ce à la différence de certains régimes despotiques ou totalitaires et fausses démocraties où les polices sont «militarisées», et leurs effectifs, comparés aux populations locales trop réduites, dépassent l'imaginaire. En dépit de son intégrité et son patriotisme, la police nationale n'a cessé d'être dans le collimateur, voire dans un tourbillon de machination machiavélique. L'enjeu est d'envergure. Journaleux, pseudo-défenseurs des droits de l'homme, pragmatiques, opportunistes, intrus et faux jetons de la société, cherchent, contre vents et marrées, à agenouiller «Etat» et «Responsables», en usant de procédés pas du tout orthodoxes, aux fins de décrocher des «acquis» immérités. Ils sont «solidaires» et «unanimes» sur tout ce qui ne jouit pas de l'«Unanimité» des Marocains, et de la légitimité de leurs causes nationales. Certains d'entre eux vont même jusqu'à se rallier aux ennemis de la nation, sympathiser avec Lucifer, et faire l'avocat du diable. En transfuges, traitres, pro-polisario, à la solde des Généraux-putschistes de l'Algérie, ils cherchent même à déstabiliser opinion publique et ordre et à semer anarchie et zizanie. Or, en ciblant le système sécuritaire national, taxé fortuitement et à tort de tous les maux, ternissant son image de marque, et portant préjudice à ses valeurs patriotiques sacrées, c'est tout l'«Etat Marocain» qui est délibérément ciblé, surtout après le revers qu'ont essuyé les ennemis du Maroc, après leur fiasco à faire passer au Conseil des Nations Unies, et aux Instances Parlementaires Européennes, leurs projets maléfiques visant l'intégrité territoriale du Royaume, sous de faux alibis d'instauration des Droits de l'Homme dans les provinces du sud. Une machination machiavélique qu'a bien su déjouer la diplomatie marocaine.